Maison Kammerzell
« Strasbourg: une Kamm’ ouverte à tous »
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C’est un chef d’oeuvre Renaissance face à la cathédrale. Ce fut une table étoilée, au temps de Paul Schloesser, avec, un temps, le service dynamique de Tony Schneider. Guy-Pierre Baumann en fit une demeure ouverte à tous, genre brasserie bon marché avec sa collection de choucroute (notamment celle aux poissons, au saumon, avec lotte et lard, au confit de canard, au jambonneau, plus la « formidable »). Ce dernier a revendu la demeure au jeune Jean-Noël Dron, qui possède déjà l’Alsace à Table, le Clou, la Chaîne d’Or, le Petit Maxim’s, Flo… Ce qui fait que le gars Guy-Pierre joue toujours le rôle de vigie sourcilleuse, veillant sur la qualité de ce qui est servi.
D’ailleurs, le chef n’a pas changé. L’excellent Hubert Lépine veille sur la salade de poireaux Adeline (poireaux croquants avec leur fine vinaigrette moutardée et citronnée), la choucroute aux trois poissons (haddock fumé, jouant le rôle du lard, saumon, flétan), le sandre sauce matelote, ses nouillettes, son lard croustillant ou encore le filet de féra du Léman à la plancha avec ses écrevisses au bacon, son étuvée de chou frisé.
C’est net et sans bavure. La cathédrale de grès rose se laisse mirer comme un joyau à travers les vitraux en tessons de bouteilles, les fresques de Léo Schnug, le peintre alsacien chéri de Guillaume II, y sont toujours objets de haute curiosité. En issue, on ne loupe pas le cheese cake aux questches, crumble, glace spéculos. Et les vins des vignerons administrateurs, Klipfel, Mallo ou Hering (exquis riesling Kirchberg grand cru) sont là pour accompagner ces mets de tradition avec componction.
Je maintiens, comme je l’ai dit sous votre autre article, la Maison Kammerzell n’a de grand que la taille de son bâtiment!
Ce n’est plus ce que c’était et ça depuis quelques années maintenant.
Le service est déplorable si il n’est pas fait pas les quelques anciens encore en place.
La seule chose qui vaut vraiment la peine de dépenser son argent dans cette maison c’est la choucroute aux poissons (merci monsieur Baumann), et profiter de l’offre de début d’année, c’est une réelle belle affaire.
Pour le reste…. rien, vraiment rien d’exceptionnel dans l’assiette. D’où l’importance de regarder autour de soi (pour y voir parfois passer une souris, mais ça, moi ça ne me dérange pas. On est à Strasbourg, dans une vieille bâtisse près de l’eau).
Des poireaux au mois de janvier : oui !
Des tomates : non !
Respectons les saisons.
Cordialement,
je ne la connais que pour la fameuse choucroute aux poissons souvent imitée mais jamais égalée
( d’autres l’ont inscrite à leur carte )
les salons cosy et le calme y sont appréciables
le service est prévenant mais discret et stylé
jamais déçu pour l’instant : à recommander ( même sans être touriste de passage )
bonjour,
Pas de chance car sincèrement nous avons fait un mauvais repas . C etait en Septembre 2011 . Si je reviens Strasbourg j’éviterai la Maison sauf de toujours la contempler de l exterieur
Nicolle
« C’est net et sans bavure. » (sic)
D’accord avec vous, cher Gilles. (Au passage, belle, bonne et heureuse année 2012 !)
Ah oui, j’allais oublier : que vient faire le substantif « componction » dans cette juste note ? Est-ce l’ombre de la cathédrale qui vous a (mal) inspiré ?