Le Bistrot du Boulanger
« Strasbourg: le Bistrot de Patrick »
Patrick Dinel (gauche), avec Hervé (au service) et le chef Alexandre © GP
Patrick Dinel est, on le sait, le boulanger star du grand Est. Il provoque des queues de folie dans la rue de Zurich au coeur de la Krutenau avec ses baguettes, ses viennoiseries, ses pains rustiques de grand style (campagne, épeautre, bûcheron, pavé breton, seigle, sésame), à l’enseigne du Pain de mon grand père. Cet économiste dévoyé dans le monde des saveurs, qui manage des équipes sérieuses, s’est mis en tête de devenir restaurateur aubergiste pile en face de chez lui. Il a donc ouvert il y a deux mois, en lieu et place du Cinecitta, un bistrot à la parisienne qui a connu le succès immédiat.
Terrine de queue de boeuf au foie gras © GP
Oeuf mollet aux légumes craquants © GP
La recette? Un cadre boisé, relax, avec son joli parquet, son comptoir, sa grande horloge, un service alerte, une cuisine dans le vent, savante et simple, mais sans prise de tête. Le chef, Alexandre Nicola, n’est pas inconnu. Ce strasbourgeois, jadis formé chez Westermann, officia chez Fontaine Fiacre, rue Milton dans le 9e à Paris. Revenu dans sa région d’origine, il joue les produits du marché, frais et de qualité avec science et joliesse. On se régale là d’oeuf poché, mollet pané, avec ses légumes craquants et ses champignons (un délice!), terrine de queue de boeuf au foie gras servie en bocal avec son pain grillé, grosses saint jacques en coquilles, entrecôte Simmental de Bavière garni avec des pommes pailles passent comme une lettre à la poste.
Aile de raie et polenta © GP
Entrecôte Simmental © GP
Il y a les menus bien vus et peu chers, comme celui de midi à 15 €, qui entre le saumon mariné et l’entremet du jour, proposait une aile de raie avec sa polenta crémeuse à fondre. On ajoute des desserts dans le vent de l’époque et du retour aux racines (crumble, nommé ici streussel, de pommes et coing avec sorbet fromage blanc, absolument superbe, pain perdu au pain d’épices et glace vanille), plus des vins au verre (riesling Adam, gigondas de la cave des vignerons). Sans omettre des pains superbes. Normal: ils viennent d’en face!
Streussel et sorbet fromage blanc © GP
Bonjour,
j’ai invité un ami le 17. octobre 2015 pour le diner au Bistrot du Boulanger.
C’était une catastrophe du début à la fin. Pour la réservation j’ai du appeler plusieurs fois. Personne ne répondait alors que j’ai appelé pendant les horaires indiqués sur le répondeur.
L’accueil était chaleureux mais la carte affiché sur le site web du bistrot ne correspondait pas avec la carte sur place. L’entrée : »Noix de Saint Jacques en marinière revisite, gratinées au parmesan & mesclun de salade » était un bouilli indéfinissable et très gras, garni de 3-4 mini St. Jaques caoutchouteuses. Ce plat était écurant. Je n’ai pas pu le manger. L’entrée de mon ami n’était également pas bon. Ensuite nous avons attendu 1h. Les plats principaux n’étaient pas mauvais mais très riche. J’étais tellement écurée de l’entrée que je n’ai quasiment pas touché au plat. Le serveur, très sympatrique était visiblement gêné et je l’ai entendu dire à sa collègue que ce n’était pas la première fois que les clients se plaignaient. Il nous l’a pas fait payer et nous sommes parti avec un délicieux pain offert par la maison.
Conclusion: Le Bistrot du Boulanger offre un jolie cadre, dans le style des bistrots parisiens. Le personnel du service est sympatrique mais pas très professionnel (sur la carte il y avait une boule de risotto et des coulures, on nous a fait patienter longtemps sans explication etc.)
Le cuisinier s’est trompé de métier.
J’ai été extrêmement gênée de, mon choix de restaurant, face à mon ami.
Dîner du samedi 4 mai 2013: acceuil cordial, déco contemporaine de très bon goût, nappe et serviettes en tissu: a priori favorable confirmé par un service impeccable, et c’ est ça qui nous intéresse, repas parfait: c’ est pas gastro, c’ est bistrot et tant mieux: copieux, flatteur, gourmand,
vins à l’ avenant, à ne pas rater.
J’étais 3 ou 4 fois au bistrot, ma dernière visite aura été la dernière. Une tête de veau servi dans une minuscule cassolette avec quelques rates, rondelles carottes, fèves et honnêtement 3 à 5 petit morceaux de tête de veau pas plus de 80grs pour 21 € … belle marge !
Même pas de geste commercial après avoir réclamé par mail sauf que je devais revenir, surtout que nous y sommes allé pour manger des hamburgers au fois gras, (pas la saison!) le vin que nous avons commandé, y a plus etc … ça fait désordre!