Nove Sette
« Le dernier bon coût de Claudio (Paris 17e) »
Nove Sette: autrement dit 97, c’est la dernière bonne maison de Claudio Puglia, l’homme de la Romantica de Clichy, qui, avec son associé Massimiliano Balossi, cumule les adresses à Neuilly, dans le 7e, le 8e et à Deauville. Le voilà jouant les aubergistes affables, n’oubliant pas ses origines « pugliese », mais pratiquant toutes les saveurs de la Botte en liberté.
Les antipasti misti (avec une tomate pas mûre, mais des aubergines et courgettes grillées impeccables et une mozzarella superbe), les pâtes joliment cuites (rigatoni Cardinal avec crème et jambon ou nouvelle Norma aux aubergines et scarmoza), le risotto à la truffe noire, les idées du jour (comme le carpaccio d’espadon à la poutargue et au céleri) donnent envie d’avoir ses habitudes.
On n’oublie pas le suave tiramisu, la dingo – mais régressive – brioche « égarée » au Nutella, plus le chianti classico (san giovese et canaiollo) Cigaliano (une peu jeune en 2009, mais très prometteur), assez pour se dire que ce diable de Puglia a diablement de la suite dans les idées.