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Martine Lambert

« Deauville: ma reine des glaces »

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Article du 23 juillet 2010

Martine Lambert © Maurice Rougemont

Vous la connaissez à Paris ou à Deauville. Cette fille de fermiers de Pont-l’Evêque, marquée par un stage jadis chez le Normand Gaston Lenôtre, est devenu la spécialiste de la belle glace tout azimut dans la rue principale de la station vedette de la côte.

Glaces pure crème, sorbets pur fruit : c’est la devise de la reine Martine. Ses parfums superbes (fraise/goyave/citron, réglisse avec morceaux, rhubarbe, prune rouge, praliné noisettes, menthe chocolat) jouent le naturel avec délice. La douce Martine Lambert, qui n’utilise que des produits de première force, est bien la diva de son registre.

Martine Lambert

76bis, rue Eugène Colas
14800 Deauville
Tél. 02 31 88 94 04

A propos de cet article

Publié le 23 juillet 2010 par

Martine Lambert” : 4 avis

  • Knightsbridge

    Surfait, mesquin et exorbitant !

    N’en déplaise au commentateur, probablement stipendié, dont le zèle récurrent et la complaisance suspecte se répandent sur le Web (Qype.fr, PagesJaunes.fr, etc.) via une kyrielle de pseudonymes hétéroclites ramenant tous au même personnage, notre expérience de l’entourloupe minable échafaudée par la citoyenne Martine Lambert nous laisse un goût fort éloigné de celui que l’on ambitionne de savourer chez tout glacier intègre et respectueux de sa clientèle.

    C’est ainsi qu’ayant conservé un souvenir très mitigé* d’une précédente dégustation dans la boutique Martine Lambert de Trouville, nous nous sommes récemment risqués à commander deux triple glaces, toujours en cornet, mais dans l’autre boutique située à Deauville.

    Cette fois plus attentifs au déroulement des opérations, nous en étions à observer les moulinets “volumateurs” imprimés, de la cuiller experte du vendeur, aux crèmes glacées présentes sur l’étal, lorsque, d’un geste perfide et improbable, le service s’acheva par un raclage rasibus sur le rebord des bacs, décapitant sans vergogne la moitié des six boules de glace sur lesquelles nous avions jeté notre dévolu !

    N’ayant cependant pas vocation à être grugés de la sorte, et désavouant en conséquence les indigents cornets de glace qu’il nous tendait, le mercanti se récria que cette façon de servir des DEMI boules de glace (au prix de 6,90 € pour trois DEMI boules CHÉTIVES, soit la bagatelle de 13,80 € par cornet de trois boules entières… mais non moins CHÉTIVES) figurait, au vu et au su de tous, sur une ardoise haut perchée (au demeurant illisible et au libellé sciemment équivoque, tandis que nul consommateur de bonne foi ne saurait anticiper des stratagèmes à ce point retors et scabreux qu’il faille désormais s’enquérir des Conditions Générales de Vente avant que de s’offrir un simple cornet de glace). Considérant, d’ailleurs, la multiplication de ces artifices méprisables, faudra-t-il bientôt contrôler chacun de nos achats, de sorte que telle paire de chaussures soit bien pourvue de semelles ou que telle prothèse de hanche ne soit pas taillée dans du bois exotique ?!

    Le fait est que, face à notre légitime refus d’endosser le costume étriqué du touriste-pigeon-de-passage, le bonhomme se fendit d’un trémolo pathétique fustigeant les « mauvais clients dans notre genre » (gageons qu’ils sont désormais nombreux à refuser de se faire plumer), et prophétisant que, faute de les payer, nos infortunés cornets de glace finiraient à la poubelle (à notre sens, seul réceptacle idoine à digérer cette camelote pour gogos)…

    Ultime argument, censé étayer la politique tarifaire indécente mise en place par ladite Martine Lambert — roublarde fille de fermiers de Pont-l’Evêque et gargotière à l’égo hypertrophié, auto-proclamée “Magicienne des glaces et Papesse des sorbets” (sic) : « l’utilisation de fruits frais » ! (quoi d’exceptionnel, s’interrogera-t-on, s’agissant ici de simples glaces artisanales commercialisées à prix d’or, à moins qu’il soit, pour de pareils boutiquiers, envisageable de recycler des fruits avariés ?!).

    En conclusion, les gourmets avisés déserteront ces officines** infâmes, tandis que les plus taquins ne se priveront pas de fredonner, sur l’air de la Mère Michel et au nez des vendeurs, les gracieux alexandrins que voici :

    Des insipides glaces Martine Lambert
    Ne suinte que la mesquinerie boutiquière.
    Épargnons-nous donc d’engraisser cette mégère
    Et renvoyons-la promptement à sa jachère !

    Knightsbridge
    (gastronome lucide)

    * Employé taciturne et peu amène qu’irrite, à l’évidence, la présence importune de clients, parfums somme toute ordinaires et, pour parachever le tout, portions mesquinement congrues — s’agissant de DEMI boules de glace CHÉTIVES, pourtant plus onéreuses que celles, autrement exquises et entières, élaborées par l’honorable Maison Berthillon !

    ** Coordonnées des boutiques Martine Lambert à Deauville, Trouville et Paris :
    
- 76 bis, rue Eugène Colas 14800 Deauville
    – 172, bd Fernand Moureaux 14360 Trouville
    – 39, rue Cler 75007 Paris

  • LAETITIA

    Deux fois plus cher pour deux fois moins de glace !
    Certes, les glaces sont savoureuses mais pas meilleures que chez les grands parisiens (Grom, Pozzetto, Raimo…). En revanche, mme Lambert ne sert que des DEMI boules, comme vous l’indiquera sa vendeuse !
    Donc une double, soit une boule entière à plus de 4 euros, cela frôle l’arnaque si cela ne l’atteint pas

  • christian

    Certe, ce ne sont pas les moins cheres….. mais le sorbet fraise m’enchante à chaque fois.
    Pour éviter les Ferrari et les Audi, n’hésitez pas à franchir le bac, Martine LAMBERT est présente également sur Trouville.

  • Ferrari, Audi Q7, Lamborghini et autres modèles tout aussi prestigieux stationnent dans cette rue très fréquentée de Deauville en ce 30 avril dernier. Pas étonnant dès lors de devoir s’acquitter de 11 € 10 pour deux glaces, l’une à 3 boules, l’autre à 2. Et que dire de la quantité, chichement servie par une jeune fille qui râcle son portionneur sur le rebord de son bac, pour surtout ne pas en mettre 1 gramme de plus. Compte de l’étroitesse de l’ouverture des cornets exposés, nous avons préféré nous en tenir au service en petits pots afin que le mac-adam ne profitent pas, à ce tarif, de nos glaces. Enfin, si le niveau qualitatif est bon, il n’est pas exceptionnel comme l’est celui des glaces de François Rocca Serra à Bonifacio.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

Martine Lambert