Café Diglas
« Vienne: un thé au Café Diglas »
Stefansdom est à deux pas. La grande foule des touristes s’y réfugie, côtoyant les Viennois, jeunes ou vieux. Bizarrement, le lieu a une âme, garde son caractère, son air d’avant. On peut y lire le journal, refaire le monde et, à la même heure grignoter une saucisse, un Wiener Schnitzler, un plat froid, une pâtisserie à l’ancienne, entre la boule chocolat/amandes, le gâteau au fromage de grand mère, l’apfelstrudel classique et le Kardinal Schnitte, qui, si près de la cathédrale, est de circonstance.
On peut aussi y boire modestement un thé (un Sencha made-in-Tawain dans son sachet mousseline assez fin). Pour 3,90 €, un peu d’éternité vous est promise et permise. C’est Vienne, c’est le Diglas, qui donne le sentiment qu’au fond rien n’a changé. Même si la tenue vestimentaire des clients est tout de même bien loin des passants nostalgiques du « Monde d’Hier ».
PS: la maison possède une annexe de type Konditorei, donc Salon de Thé sur le Fleischmarkt, au 16. A ne pas confondre, SVP.
Le lieu a une âme, oui, même s’il évolue, lui aussi…
Il faut y goûter les strudel et le kaiserschmarrn, qui sont excellents.