Sofitel Vienna Stephansdom
« Vienne: So Nouvel, So Sofitel! »
Un hôtel? Un monument contemporain, qui jette un pont – face au pont des Suédois, précisément, qui mène vers la vieille ville – entre passé et présent, avec le futur en ligne de mire. C’est signé Jean Nouvel, c’est sorti, définitivement de terre en décembre dernier. Il y a les chambres et suites sobres, zen, monacales, qui font toute leur place au dehors en grisé, le restaurant ultra panoramique au 18e étage signé Antoine Westerman, le Loft – on en reparle vite -, le design soigné, les artistes conviés par Nouvel, comme Pipilotti Rist, à donner de la couleur à ce qui pourrait être une sorte de vaste chapelle dédiées aux temps futurs.
Le lieu s’inscrit dans le paysage. Il fait des clins d’oeil aux années 1950, qui eurent ici leur importance. Mais on ne joue pas là de remake du « Troisième Homme ». On est dans l’élégie, la création pure, le fonctionnalisme, le pratique quotidien. La ville s’offre depuis les rives du canal du Danube comme un miroir, baroque et contraste. So Sofitel, certes, mais magique et d’abord très Nouvel!