Zum Schwarzen Kameel

Zum Schwarzen Kameel © Maurice Rougemont

L’une de mes « bottes » pas si secrètes que ça au coeur de la capitale autrichienne? Ce traiteur (depuis 1619 !) fait accourir le tout Vienne gourmand à son comptoir Art nouveau pour ses délicats mini-sandwiches, ses belles salades, ses petits plats alertes. Mais sa salle sur l’arrière, avec ses jolis luminaires sur le mode Art déco, ses belles boiseries et son maître d’hôtel qui s’est fait le portrait de François-Joseph, avec ses favoris impériaux, valent le voyage. D’autant que la cuisine s’y montre à la fois régionalisante, légère, finaude.

Des idées de vous trouverez là? La praline de foie gras parfumée au porto, l’omble-chevalier en croûte de sésame, le poulet pané à la hongroise avec un rien de paprika ou encore le tafelspitz avec sa mousse de pommes au raifort comme l’aimait Metternich, qui sont des modèles du genre. On y ajoute des desserts viennois, comme l’Apfel Strudel de tradition et une carte des vins qui fait le tour de toute l’Europe. Bref, de quoi se donner envie de prendre ici des habitudes au coeur des choses.

Le maître d'hôtel © Maurice Rougemont