La Galoche d'Aurillac
« La Galoche d’Aurillac (Paris 11e): lourdingue, mais sympa »
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Un monument auvergnat, un chef d’oeuvre en péril, une maison de Paris – et de l’historique rue de Lappe avec ses pavés ronds – qui a gardé son sourire, sa collection de galoches, sa bonhommie, son sens de la tradition: telle est celle Galoche d’Aurillac. La famille Bonnet, native du Cantal, est propriétaire du lieu depuis 1949. Daniel Karrenbauer, qui possède Paul et la maison à son nom, rue de Charonne, à deux pas, en est le gérant. Mais tout continue comme avant.
La demeure, qui est le siège des associations de cabrettes de Paris, sert ici la tradition auvergnate: salade aux lentilles (qui pourrait être plus échalotée), pounti, oeuf poché au bleu d’Auvergne, à la façon des oeufs en meurettes, solide pâté de tête, brave saucisse aux lentilles, généreux Parmentier de boudin et de pieds de porc (surmonté d’un peu de foie gras) ou encore tartare de boeuf de Salers, plus truffade. Et les prix ont su raison garder.
« Trop compacte », fut le verdict de mon commensal Robert Sabatier, l’auteur des « Noisettes Sauvages », s’agissant de la dite truffade qui lui rappelait son enfance au coeur du Velay (pommes de terre et saint nectaire ou tomme, façon pommade un peu collante). On dira aussi: gentiment lourdingue. Il est vrai qu’on ne fait là ni dans la finesse, ni dans le génie. Quoique les pruneaux au vin et la mousse au chocolat se goûtent tout seuls.
La tarte aux mytilles a, elle, la pâte un peu détrempée. Mais le frais saint pourçain de l’union des vignerons de saint-pourçain-sur-Sioule passe là dessus comme un souffle. Le cadre kitsch amuse et le service, qui vous gourmande gentiment quand vous ne terminez pas votre assiette, est le sourire même, de l’accueil à l’au-revoir.
Aucun avis étant donné que nous avons trouvé porte fermée le 01/03/2014 et après renseignements dans le quartier, le restaurant est fermé depuis deux ans environ.
et oui cher ami,il arrive un age ou il est préférable d’aller chez passard car le cholestérol ne fait pas bon ménage avec certaines adresses ou l’on ne pèse pas les portions avant des les servir,je veux bien de la création,mais je ne veux pas sortir une loupe pour admirer ces chefs d’oeuvre.