Aoki
« Aoki: nippon trop bon! (Paris 5e & 6e) »
Les Japonais, ces temps ci, nous rendent fous (de bonheur, de légèreté, de gourmandise), surtout quand ils s’emparent de notre tradition française. Je vous parlais l’autre jour de Passage 53 (Sato Sinishi) et de l’Agapé Bistrot (Katsuaki Okiyama), côté restaurant. Mais, côté artisanat de bouche, Sadaharu Aoki s’impose comme un tout grand de sa profession. Ce pâtissier discret, délicat, créatif, use de la simplicité comme un bel art. Formé chez Girardet en Suisse, après des stages chez Couderc et Millet à Paris, cet élève de l’école de cuisine Machida, né à Tokyo quand Paris se remettait de ses barricades, a choisi la France comme terre d’attache.
Après avoir travaillé pour les autres et notamment œuvré au service des grands couturiers, Sadaharu Aoki a ouvert deux échoppes parisiennes : dans le 6e, non loin du Luxembourg, mais surtout dans le 5e, boulevard de Port Royal, où se trouvent aussi son labo et ses bureaux. Présent chez Lafayette Gourmet et livrant quelques bonnes tables, il a fait de ses mille-feuille, éclairs, macarons, truffe au caramel salé, ganaches au chocolat, tablette ivoire/sésame ou encore ivoire/macha des oeuvres d’art.
Ses biscuits sont faussement simples et ses cakes, financiers, florentines, cookies, confitures « pur fruit » et sans sucre excessif, sont à fondre. Tout ce qu’il propose possède aussi bien le look moderne que la fibre japonaise donc légère. Et la magie n’est jamais absente de ses douces créations.
@Nicolas Skzi :
« Franco-Français s’écrit « CES » et « UN » ». Rien compris…
Avant de donner des leçons d’orthographe aux autres, apprenez à écrire convenablement. « adôrer » s’écrit « adorer ». « ecrire » s’écrit « écrire ». Et on dit « un mot de Français » et non pas « un mot du Français ».
A bon entendeur…
Franco-Français s’écrit « CES » et « UN », mais bon on peut parfaitement être Gaulois de naissance, adôrer la patisserie d’Aoki et .. ne pas parler ni ecrire un mot du Français! Ka Tsu !
J’aime beaucoup ses macarons même si je préfère Mori Yoshida,en style plus franco – français.
Je connais et déguste les délices d’Aoki depuis des années, depuis son installation rue de Vaugirard. Je l’ai retrouvé avec plaisir boulevard de Port Royal. Bon et beau se conjuguent à merveille. Quelle créativité (je pense notamment à ses palettes de maquillage comestibles, toujours du plus bel effet en cadeau de dîner, les mini boites à chapeau de macarons pur Aoki) . Nous retrouvons le plaisir de la culture du détail nippon pour tous les sens! Bravo