L'Auberge au Grand Hôtel Bristol
« Retour à Colmar »
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Parti à 11h24 (vive le TGV!) de la Gare de l’Est, me voici à 14h20 attablé devant une choucroute, après un hareng mariné à la crème et avant une mousse glacée au kirsch (qu’on a a arrosé d’un kirsch de chez Massenez): bref, voilà le bonheur à la mode d’Alsace en un clin d’oeil.
J’imagine qu’Hansi, l’homme des belles images, se gausserait d’un tel raccourci. Tout ici est possible, car Colmar est demeurée comme avant, alors que les moyens d’y parvenir sont désormais ultra-modernes. L’Auberge, d’où je pense à vous, est une demeure 1900 avec ses fresques montagnardes, ses boiseries, son poêle en faïence (photo) et ses tablées joyeuses. Le service est avenant, charmant, sert à toute heure. La cuisine, dirigée par Christophe Kirchhofer, remplit fort bien son office. Et sa mission: qui est de faire plaisir à tous sans chichi.
En été, la terrasse, face à la gare, qui, comme vous le savez, est le sosie de celle de Gdansk (alias Dantzig), fait un franc succès. Des gosses mangent des knacks, une bouchée à la reine ou une escalope de veau avec des frites. Le bonheur est là. Et c’est bien le meilleur point de départ pour la redécouverte de cette petite Venise de l’Est.