La Table
« Lyon: Thierry, le modeste de la Croix Rousse »
Thierry Lhopital © Maurice Rougemont
Il a été formé jadis au Vieux Berlin à Paris, est passé sur la côte d’Azur, s’est installé à Lyon longuement, dans son quartier des hauts de la ville. Thierry Lhopital, qui a longtemps tenu la Marmite en Bois, est revenu au cœur de la Croix Rousse, pour ouvrir cette table moderne, genre loft, avec chaises en bois, lignes sobres, joli parquet, hautes fenêtres. Le lieu a le charme vif, frais, contemporain, sans apprêt.
Relayé en salle par une équipe dynamique qu’on aperçoit derrière ses vitres, il pratique une cuisine de formules peu chères, fraîches, changées chaque jour. Assiette des trois terrines (campagne, foie gras, pressé de porcelet), velouté de cèpes et poêlée d’escargots persillées, filet de féra rôti sur la peau avec son beurre fondu aux noisettes torréfiées sont des exemples de ce que vous trouverez là au fil des saisons.
Il y a encore la poitrine de porcelet au pesto rouge et sa purée de pommes de terre, plus les jolis desserts (mousse chocolat amer avec sa jolie nougatine aux amandes, mousse mascarpone aux marrons et coulis de cacao amer). Plaisant accueil de Mimi, jolis vins de soif et ambiance complice.
Mousse mascarpone et mousse chocolat © Maurice Rougemont
Je connais ce restaurant depuis environ 3 semaines.
J’y suis allé deux fois et suis ravi
Accueil particulièrement sympa; cuisine excellente.
J’y retournerai, c’est sûr.
Un peu attristé par la chronique un peu passe-partout, La Table mérite bien mieux que cela. Une vraie cuisine de marché, 3 choix dans chaque niveau. Tout fait envie, sur le menu comme dans les assiettes, dans lesquelles il n’y a ni chichi ni pingrerie. Créativité maîtrisée, cuissons précises (boeuf et poisson), les accompagnements sont raffinés (le chef sait mettre en scène les légumes du marché). Remarquable chardonnay au verre. Accueil charmant. Soirée « nickel ». Un havre de tranquillité sur une charmante place de la Croix Rousse (on peut même s’y garer sans trop de difficulté). PS : on ne dit pas à Lyon « les hauts de la ville », on dit « sur les pentes » ou « sur le plateau » (lorsqu’on parle de la Croix Rousse) ou « à Fourvière ».