Le Café du Peintre
« Lyon: l’esprit bouchon selon Florence »
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Maxime et Florence © Maurice Rougemont
Florence Périer, qui s’est remise à la cuisine après un long passage en salle, dans diverses belles maisons étoilées ou non (cherchez bien: vous l’avez connu jadis chez un étoilé de Lyon…), a repris avec coeur cet ancien bistrot de quartier des Brotteaux où elle a mis tout son coeur et sa patte ménagère et primesautière avec verve et entrain. Son fils Maxime est en salle, conseille les vins avec malice, tandis que les plats du jour se déclinent à l’ardoise et que l’ambiance est familière. Bref, on est vite ici chez soi.
Ce qui vous attend là? Harengs pommes à l’huile, croustillant de saint-marcellin, terrine de lentilles aux pieds de cochon, filet de féra à l’oseille, quenelle de brochet (signée de la copine Colette Sibilia) sauce homardine, superbe oreille de cochon farcie sauce moutardée et encore belle cervelle d’agneau meunière raniment ici l’esprit bouchon avec cœur. Le petit menu du jour est une invite, les vins en pot (fleurie de chez Dutraive, brouilly signé Dubost, syrah de Stéphane Oger) n’oublient pas d’avoir du fruit du caractère et l’atmosphère est amicale, vite complice, comme dans le Lyon d’avant.
Oreille de cochon © Maurice Rougemont
