Claudio Rotondo. et Stefano Figurelli © GP

Encore un duo italien (on pense, bien sûr, à Hémicycle,  récemment chroniqué)… mais à la tête d’une table néo-japonaise … Claudio Rotundo et Stefano Figurelli :  l’un est napolitain, l’autre piémontais de Cunéo. Ils se sont connus à Paris au Il Carpaccio du Royal Monceau avec Michele Fortunato. Le premier a également travaillé à Epicure au Bristol avec Éric Frechon, le second a œuvré au George avec Simone Zanoni. Ils opèrent en duo au service d’une cuisine… japonaise revisitée. Les udon (les nouilles au soba, qui est le nom nippon du sarrasin) à la poutargue et les scampi en bagna cauda (la cuisson en « bain chaud ») les racontent avec allant .

Edamamés truffés, thon toro ©GP

Mais il y aussi des crudi, des sashimi, des maki, du « crispy rice », des tempura, du boeuf wagyu – australien ou japonais -, du black cod sauce miso. On leur fait confiance et on goûte les édamamés truffés (un peu trop salés), le thon toro fumé au bois avec œufs de poisson et tosazu, le sashimi de saumon sauce ponzu, sans omettre le soba et poutargue déjà cités, les Saint Jacques crème d’amande et réduction de crevette et algue nori.

Scampi en bagna cauda © GP

Les scampi et langoustines (ou scampi) sauce bagna cauda, gel verveine avec sa réduction de langoustines et le tiramisu au the matcha livrent une petite idée de leur manière. Car de pub de luxe avec son coin-bar  pour démonstration des cocktails maison. Une remarque sur le nom du lieu : « Sora » veut dire ciel en japonais et soeur en italien. CQFD.

Soba à la poutargue © GP

Sora

70 Rue de Longchamp

Paris 16e

Tél. : 01 45 62 50 75

Fermeture hebdo. : dim., lundi.

Menu: 30 (formule, déj.) €.

Carte: 55-95 €.

Métro (proche): Trocadéro.