Camélia, au Mandarin Oriental
« Un soir au Camélia (Paris 1er) »
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Le patio du Camélia © GP
C’est la seconde adresse signée Thierry Marx, relayé ici par son adjoint Arnaud Faye, ancien du Ritz. Il y a l’atmosphère sombre (pardon pour les photos!) et policée, le service délicat, les produits traités en finesse, avec le souci de conserver leur vérité. Bref, une certaine simplicité nacrée.
Tomate mozzarella © GP
Bref, autant le « Sur mesure » marxien fait dans le jus de cerveau, autant nous sommes ici dans la retrouvaille du plat connu. Bien sûr, tout ici se monnaie au prix fort. Mais nous sommes dans un lieu d’exception, un coin de Paris ombragé d’arbres nombreux entre beaux et belles, embarqués pour un court voyage mais qui procure un plaisir sans mélange durant la traversée.
Maquereau mariné © GP
Les jolis plats du moment? Le maquereau mariné avec ses pickles aux girolles, radis et jus vert, la tomate de Marmande en tartare aux olives, avec poivrons marinés et mozzarella, la dorade à la japonaise, en teryaki avec sa peau craquante, et ses navets au citron, enfin le joli filet de boeuf Herefort en lamelles façon « Tigre qui rit » (clin d’oeil au « Tigre qui pleure » façon thaï de Thiou), tendres et doucement marinées.
Dorade à la japonaise, navets au citron © GP
J’épilogue sur les pâtisseries classiques de la maison proposées en vitrine à l’entrée, comme le joli tiramisu. Et j’adresse un petit coup de chapeau au crozes hermitage, domaine des Hauts Chassis, proposé au verre (à 10 €!) issu d’un bien joli magnum de 2008, frais vif et fruité. Une brasserie, une annexe relax, un lieu tendre et choisi, un espace zen dans son écrin: trouvez la définition qu’il faut. Mais le succès – et le luxe – est là. Nous sommes bien à Paris, mais hors du temps, embarqué pour un délicieux voyage.
Filet de boeuf Hereford en lamelles © GP
