Les Marches

Stéphane Dumant à l’accueil © GP

Une maison dans l’vent ? Les Marches, le « routier » des Dumant, juste au pied des marches qui mènent au palais de Tokyo et au musée d’art moderne de la ville de Paris. Doublé d’une vaste terrasse, ce bistrot à l’ancienne continue sur sa lancée, résiste au succès, fait face aux tablées nombreuses. Un service enjoué, comme toujours chez les deux frères et leur progéniture prolifique qui gèrent le Paris Seize, les Bons Crus dans le 11e, Aux Crus de Bourgogne, le Chardonnay et la Kontxa, donnent le ton d’un lieu qui prône « la bonne cuisine parisienne »

Asperges mimosa © GP

Leur credo, on le connaît, on y souscrit. Asperges mimosa, céleri rémoulade et pommes granny, artichauts mimosa, cabillaud sauce vierge, foie de veau poêlé, haricots verts, filet de bœuf aux morilles sauce crème et frites , mais aussi steak tartare ou fish & chips renouvellent le genre mais à peine. En accompagnement, haricots verts frais et frites croustillantes donnent le ton d’un lieu réconfortant.

Filet de boeuf aux morilles © GP

Et, en dessert, la belle crème brûlée et la riche île flottante aux pralines roses donnent le ton, comme les profiteroles qui font un tel tabac qu’elles peuvent être « en rupture de stock » en fin de service et, côté vins, le choix de beaux flacons est riche côté bourgognes ou beaujolais. Le côte de brouilly du château Thivin de Claude Geoffray ou le royal morgon côte du Py de Jean Foillard 2021 font des escortes de classe. Voilà une maison sûre.

Crème brûlée © GP