Le Petit Léon
« Saint-Léon-sur-Vézère : les malices raffinées du Petit Léon »
Sud-africain, élevé en Nouvelle-Zélande et en Australie où il apprend la cuisine notamment chez Tetsuya Wakuda à Sidney, Nick Honeyman est passé à Paris à l’Arpège et l’Astrance. C’est Pascal Barbot qui l’a d’ailleurs orienté vers ce bistrot de campagne, sis dans un des plus beaux villages de France, revu en table gastronomique. Fine, vive, ludique, joliment esthétisante, sa cuisine d’auteur se goûte en terrasse face au château local et à la pelouse tirée au cordeau.
En salle et côté sommellerie, Sina, la souriante épouse du chef, Sina, native d’Heidelberg, propose un choix de crus qui donne le tournis. Côté mets, soupe d’oignon et soja, parfait de foie de volaille et gelée de vin rouge, huître d’Arcachon et fraise ou encore meringue, thon et wasabi font de bien jolis amuse-gueule.
On boit là dessus le pétillant sekt de Reichsrat von Buhl avant d’aborder à la truite au gin, concombre, laurier, l’asperge au vin jaune et cabillaud ou encore la côte de bœuf avec cèpe et naam jim (sauce thaï épicée). Le riesling Kabinett d’Oliver Zeter Kabinett 2021 se boit à la régalade et le magret de canard, sauce céleri-rave et ail noir ne manque pas de tonus.
On aime encore le topinambour marié à la framboise en dessert et on boit là-dessus la « merveille de lilas », en muscat 2018 des côtes du Lot. Mais la divine pomme de terre au caramel et vin de noix se marie aussi fort bien avec le régional château Le Payral 2000 en Saussignac. Une maison de charme et de caractère !
Magnifique table un grand chef qui sera bientôt dans un lieu magique qui est l’hôtel de Bouilhac à Montignac-Lascaux