1

Vive Vannes, le Morbihan et les « auto tamponneuses »!

Article du 14 septembre 2011

Stéphane Hoffmann - Les autos tamponeuses
« Le marché de Vannes, il n’y a rien de mieux. Non, voyez, j’ai voyagé dans le monde entier, vécu dans pas mal endroits. Rien ne vaut la Bretagne et, en Bretagne, rien ne vaut le golfe du Morbihan »,
 glisse l’un des personnages truculents du livre de Stéphane Hoffmann. Les « autos tamponneuses »? -ainsi – définit-il le mariage, qui « est  inconfortable, tourne en rond, ne va nulle part, mais au moins, on n’est pas seul ». Bref, et vous l’avez compris, voilà le roman le plus désopilant de la rentrée.

L’argument: un PDG parisien prend sa retraite, contre l’avis de sa femme, qui se régalait de ses absences. Et décide de profiter de sa maison de Conleau. Des vacances perpétuelles? La bonne vie dans les tables alentour, le cigare sur une chaise longue, de bons verres et de belles agapes entre amis… Oui, mais sa femme ne l’entend pas de cette oreille.

En 40 chapitres brefs, d’une écriture cursive, vive, incisive, Stéphane Hoffmann se moque, quoique pas tant que ça, des bourgeois à principes qui peuplent les belles demeures d’entre Arradon, Baden et l’île aux Moines, font leur marché à la halle des Lices, jouent au golf ou prennent le bateau d’une île l’autre, fréquentent la Bretesche ou Rochevilaine, les proches Relais & Châteaux des parages. C’est à la fois savoureux, amusant, hédoniste, et c’est un hommage évidemment ironique à Vannes, vu comme un Neuilly champêtre du Sud Bretagne.

Les autos tamponneuses,  de Stéphane Hoffmann, (Albin Michel,  233p, 17€).

A propos de cet article

Publié le 14 septembre 2011 par

Vive Vannes, le Morbihan et les « auto tamponneuses »!” : 1 avis

  • fautpaspousser

    il pense que Cartron fait des chocolats, c’est dire le niveau

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !