La façade © AA

Une belle table d’hôtel niçoise : notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost, est au rendez-vous…

La terrasse © AA

Bien avant la Deuxième Guerre mondiale, Nice comptait plus de cent quatre-vingts hôtels de luxe. Beaucoup ont disparu ou ont été transformés en appartements, comme d’autres qui abriteront des services publics. Mais l’un d’eux, joyau de la Belle Époque situé face au jardin Albert 1er, à deux pas de la Place Masséna, du Vieux Nice et des plages de la Promenade des Anglais, vient de rouvrir ses portes après une magistrale transformation sous le nom d’Anantara Plaza, Anantara étant une filiale du groupe hôtelier Minor créée en 2001 par Bill Heinecke, américain résidant en Thaïlande. Sa rénovation dans un style Art déco glamour chic est une réussite avec 151 chambres et suites, un spa et des offres originales de restauration. Stéphane Vilar en est le directeur général. Après des études hôtelières à Carcassonne, ce natif de Narbonne a occupé des postes de direction dans la chaîne Hilton en Espagne, Singapour, l’île Maurice, la Jordanie, la Guinée Équatoriale et les Seychelles.

Denis Gamard © AA

C’est là qu’il sera recruté par le groupe Minor pour diriger leur resort. Il s’envolera ensuite pour Londres afin d’ouvrir le NH London Kensington du même groupe. Il y restera quatre ans avant de poser ses valises dans la capitale azuréenne pour constituer une brillante équipe dont on en retrouve une partie sur le toit-terrasse au qui abrite le midi un spacieux restaurant/bar, « Le Rooftop ». Depuis son ouverture, la clientèle s’y presse, attirée par l’ambiance détendue, le superbe panorama terre/mer, un service prévenant managé par le directeur de la restauration Guillaume Pallanca et les appétissantes assiettes du chef exécutif Denis Gamard, un nom à retenir.

Poulpe de Galice, crème d’avocat, baie de goji, noisettes du Piémont © AA

Sa vocation lui est venue de sa mère qui tenait un restaurant vietnamien où il aimait travailler le week-end dès ses 13 ans. Quand la famille a déménagé dans le Sud, il en a profité pour aller se former chez le chef étoilé Vincent Croizard à Nîmes, puis chez Jean-Luc Rabanel à Arles, Franck Putelat à Carcassonne et David Bizet au Peninsula à Paris. Fort de ses racines asiatiques complétées par ses précédentes expériences et enrichies d’un stage à l’Atelier de la cuisine niçoise de Christine Gilli, il a concocté avec Sofiane Nnonga, son second, une aguichante carte aux saveurs calibrées.

Saint-jacques rôties, passion, yuzu, écrasée de pommes de terre vanillé © AA

On retiendra la trilogie de fingers niçois, pichade, pissaladière et salade niçoise, les panisses, condiment ail noir, ketchup, pequillos, le tartare « Signature », bœuf et huître, avocat, baie de goji, condiment ail noir et le foie gras, spéculos, crumble pain d’épice, chutney et coulis mangue. Les vins blancs et rouge du Château de Crémat accompagneront un poulpe de Galice caramélisé, crème d’avocat, baie de goji et noisettes du Piémont, un rouget rôti en portefeuille, velouté de topinambour, tonka, sauce bisque ou les saint-jacques rôties, fruit de la passion, yuzu, écrasé de pommes de terre à la vanille.

Tiramisu, Mont-Blanc, marron, mandarine © AA

Les desserts traditionnels joliment revisités, tiramisu, Mont-Blanc, marron, mandarine et pavlova exotique, sont les œuvres de Guillaume Bousquet et de son adjoint Florian Gaglio. Le soir, c’est un autre concept plus festif, Seen, dont la carte est signée par Olivier Da Costa, l’un des chefs portugais les plus renommés, qui se met en place. Alors, à suivre…

Le bar du rooftop © AA

Rooftopf de l’Hôtel Anantara Plaza

12 Avenue de Verdun

06000 Nice

Tel : 04 93 16 75 75 (hôtel) & 04 93 16 11 75 (restaurant)

Chambres : 350-550 €.

Buffet Déjeuner : 59 €, 40 € (buffet froid et desserts). Brunch : 120, 155 € (avec champagne).
Carte : 65 €
Horaires : 12h-14h30
Fermeture hebdo. : ouvert tljrs.
Site : www.anantara.com/fr/plaza-nice