Dar Mima
« Paris 5e : une fête orientale chez Dar Mima »
C’était le Zyriab, une table libanaise au sommet de l’Institut du Monde Arabe. C’était désormais « Dar Mima », autrement dit « chez Mima », diminutif de Fatima, un lieu chic et choc, élégant et rêveur, dédié à la mère de Jamel Debbouze, associé de Laurent de Gourcuff dans cette aventure. Laura Gonzalez a signé la déco dans les tons rouges avec son haut plafond, digne d’un riad de Marrakech. La terrasse qui a vue sur tout Paris et son vis à vis Bonnie est en cours d’installation. Aux fourneaux, le chef exécutif du groupe Paris Society, qui a mis là les bouchées doubles jouant une partition orientale avec des idées empruntées au Maroc, bien sûr, dont Jamel est originaire, mais aussi au Liban, à la Grèce et à la Syrie (on pense aux jolis desserts où la pistache règne en beauté).
Les hors d’oeuvre se partagent et couvrent toute la gamme orientale : mechouia (tomates, de poivrons, piments et oignons), manouché (pizza libanaise), baba ganoush (caviar d’aubergine), houmous (purée de pois chiches), tzakizi, exquises briouates au fromage, pastilla au poulet, amandes et cannelle, merguez, tomates et oignons confits, salade zaalouk, avec aubergines et tomates rôties, poivrons marinés, salade fatouche ou encore taboulé libanais sont des réussites, de goût, de finesse et de fraîcheur.
En plat, filet de dorade rôti, citron et coriandre, tajine de poisson avec épices du Levant, dont le zaatar, avec légumes confits, poulpe, dorade, bar, gambas, tajine de (moelleux) poulet au citron confit et encore splendide tajine de kefta aux œufs (l’un des meilleurs plats vedettes de la carte (tarifé 26 €) sont apportés dans leur vaisselle traditionnelle. On boit là dessus, français ou oriental, en jouant la carte du Maroc (avec le joli syrah Tandem Maroc d’Alain Graillot 2020) ou d’Israël, dont trois vins sont présents à la carte, comme le Harel du clos de Gat en syrah des collines de Judée 2018.
Et l’on ne fait pas l’impasse sur les desserts, qui constituent l’une des parties fortes de la maison. Avec la fine tartelette à la pistache, le grand yaourt glacé, aux pistaches caramélisées et miel à partager à deux ou trois et la fine et craquante pastilla à la crème de lait et fleur d’oranger. Voilà un nouveau lieu de fête et de gourmandise dominant Paris.
Déçus de Dar Mima : bon nombre de plats figurant sur la carte n’étaient pas disponibles mais non signalés par le serveur lors de la commande. Pas de quoi se régaler avec le couscous royal à 49 € beaucoup trop cher et peu savoureux ni avec l’indigent tajine de poissons que vous devez accompagner de semoule très quelconque facturée 10 € pour être rassasié. Une pauvre carte de vins marocains à des prix exorbitants : le Chateau Kefraya à 140 € que le serveur prétend être marocain provient en réalité du Liban ! Les commentateurs dithyrambiques à l’ouverture feraient bien d’y retourner incognito pour rectifier leurs avis !
Il est facile de trouver beaucoup mieux ailleurs à Paris et nettement moins cher. Passez votre chemin.
et oui les restos développés par la jet set c’est jamais terrible c’est ok pour le décor l’argenterie Christophe ok mais pour le management et assurer la pérennité de l’établissement c’est rarement çà
Que toute l’équipe soit formée et vois la générosité et le sourire au Maroc.
Dar Mima a perdu son âme devant une équipe arrogante, qui ne connaît pas les codes de base : sourire, saluer et remercier.
Face à des hôtesses vulgaires, hautaines ( se maquillant au desk) des serveurs qui font des remarques, entre eux, sur les clients, des vestes sales, aucune allure.
Cuisine correcte mais terriblement onéreuse.
Nous n’y reviendrons jamais plus.
L’Institut du Monde Arabe ne mérite pas ce lieu. Où se trouve la bonne humeur et l’énergie de Djamel, associé à cette équipe, sans passion, sans envie de faire plaisir à la clientèle. Le pire établissement de Paris.
Un conseil : n’y allez pas