La Table du 12
« Turckheim : l’inconnu de la Table 12 »
Nicolas Frech © GP
Il s’appelle Nicolas Frech, a travaillé huit ans durant chez Bernard Leray à Whir-au-Val, l’étoilé fortiche de la Nouvelle Auberge, qui fut notre cuisinier de l’année au Pudlo Alsace jadis, sans omettre de s’être frotté aux grandes tables de « l’intérieur » (au Relais Bernard Loiseau à Saulieu, chez qui il fut stagiaire, et dont la photo orne l’entrée de son restaurant) et de Suisse (le Pont de Brent de Montreux, au temps de Stéphane Decotterd), sans omettre un tour dans le Sundgau (au Cheval Blanc d’Hochstatt).
Tap’Alsace © GP
Avec son épouse, Marine, qui a suivi une partie de son parcours, et a travaillé en salle à Chardonne dans le Lavaux, sur la corniche des vins vaudois à fleur de Léman, chez les Tarnowski, il a ouvert une table rustique, mais chic, simple mais savoureuse avec un menu du déjeuner à 21 € qui figure comme l’une des belles affaires du moment dans l’Alsace de la route des vins.
Foie gras © GP
Ce bûcheur né travaille seul et avec ardeur, en cuisine, à faire plaisir à tous et les vignerons du cru, comme les Humbrecht, qui nous les fait connaître, sont des habitués. Au programme, un mélange de régional et de moderne au goût du jour : ainsi, les amusnat « tap’Alsace », des tapas alsaciens, avec « wrap’s » de fleischwurstsalat (salade de saucisse de viande), fleischnaka (lasagne) de bœuf et de foie gras, choucroute en philo, velouté de munster, le classique foie gras de canard au sureau noir et brioche maison, la courge musquée de Provence cuite en papillote avec ses vinaigre aux huîtres comme des entrées pleines de verve.
Saint-Jacques © GP
On y ajoute le duo de rouget et dorade, avec ses légumes de au wok, les noix de saint Jacques, avec risotto et courge, le cœur de ris de veau aux zestes de citron, le moelleux civet de chevreuil, garniture grand mère et ses spaetzle maison qui se marient avec les vins maison : frais muscat du voisin François Baur, pinot gris sec mais riche, produit sur terroir de roches volcaniques (comprendre les jeunes vignes du Rangen-) signé Zind-Humbrecht, rubicond pinot noir Saint-Grégoire signé Schoenheitz à Whir au Val, chéris des Leray de la Nouvelle Auberge.
Civet de chevreuil © GP
On y ajoute les plaisants desserts comme le chou craquelin praliné chocolat, l’irish coffee, la torche aux marrons (l’autre nom du Mont Blanc) avec sa glace vanille. Assez pour se donner envie de découvrir cette neuve maison généreuse et discrète.
Torche aux marrons © GP
« La Table du 12 » à Turckheim est un endroit merveilleux, où l’on vous reçoit avec le cœur.
La cuisine de Nicolas est hors paire, créative, élaborée et recommandée pour celui qui cherche l’excellence.
Service de classe par Marine, charmante propriétaire des lieux avec son époux, fin cuisinier.
Dans le chic des lieux, tout un chacun y trouve son bonheur !
Sans aucun regret, allez-y, vous serez accueillis avec égard.
Nous nous sommes régalés avec un menu du jour parfait et recherché et à un prix doux.
Merci à Martine et Nicolas. À bientôt !
Restaurant très sympathique avec une cuisine délicieusement gouteuse et généreuse. Petite salle intimiste, agréable de fraicheur éclairé par le sourire permanent de la serveuse. Etablissement a recommander, ma compagne et moi-même ne nous priverons pas de faire auprès de nos amis.
Bravo à ce jeune couple raffiné.
Très bon bon repas avec qualité et prix a toutes les bourse