Le Sirenuse
« Positano: un soir au Sirenuse »
Positano, un village? Disons, un rêve préservé. On y inventa le bikini dans les années 50. Joachim Murat, prince de Naples, s’y fit construire un palais, tandis que le marquis Paolo Sersale, alors maire communiste de la commune, réélu trois fois de suite, réalisa avec les américains le système du conduite d’eau du village. Il reçut John Steinbeck, parmi bien d’autres, dans son bel hôtel le Sirenuse, qu’il légua ensuite à son neveu Antonio.
Ce dernier a rénové la demeure, qui a gardé son air d’ancienne demeure patricienne, devenue auberge de grand charme avec sa façade rouge, ses teintes pastel, son patio, ses étages multiples, ses salons raffinés, sa terrasse avec vue sur la côte et les maisons du village qui s’y agrippent, sans omettre le restaurant La Sponda ou l’Oyster et Champagne Bar et son service de classe.
On peut y dîner (délicieusement) le soir dans une ambiance de club cosy, ou simplement venir y boire un verre en cédant au plaisir d’écouter le service de salle se transformer en choeur napolitain et entonner « O sole mio! » au clair de lune. Drôle, italien et pas banal.