Salvaje
« Paris 8e : l’exotisme sauvage de Salvaje »
Un chef vénézuélien pour une cuisine japonaise nouvelle vague, des chefs espagnols et français à demeure, des sushis en folie, des rolls, des cocktails détonnants : le tout dans un décor choisi et sauvage qui évoque une Amazone très fashion, en tout cas drôle et mordante. Voilà, à l’évidence, une table du soir, avec force musique et dance, atmosphère gaie, bruyante et bouillonnante. Mais que l’on appréciera sans doute pour sa cuisine raffinée et ses belles idées le midi, au déjeuner.
La maison ouvre, en tout cas, tous les jours et le service féminin, souriant et pédago vous aide à vous y retrouver sur une carte où l’on se perd avec plaisir. Au programme, le « spicy salmon », un sushi au saumon, avec ciboulette, mayonnaise piquante et avocat, passion et anguille fait belle introduction à tout ce qui se propose sur un mode riche, piquant, malicieux.
Ainsi, les « fuji roll » mixant crabe des neiges, ciboulette, laitue et avocat, tobiko er tempura de langouste glacée au Gochujang, ou le « dinamita », un sushi au crabe enveloppé dans un feuille de soja au beurre truffé. Il y a encore la pizza japonaise au thon, les tempura de crevettes au wasabi, les avocats grillés et truffes sauce ponzu, les « dumplings » au homard, les ravioli aux champignons truffés, le poulpe en carpaccio présenté cru qui peut être cuit sur la pierre chaude.
On achève sur un agneau glacé sauce teriyaki, le chou-fleur au piment jaune, tofu et féta, les pommes de terre truffées, façon pommes Pont Neuf, en triple cuisson, avant le « cacao Salvaje » en forme de cabosse ou le « coconut tres leches », autrement dit la noix de coco glacée aux trois lait. Riche, certes, mais c’est pour être sûr de ne pas partir avec la faim…
Les cocktails (Monkey Colada, Daiquiri Salvaje, Satori avec vodka, coco, citron vert ou Ikigai avec rhum, agrumes, ananas grillé) mériteraient un chapitre à part. Voilà, en tout cas, un lieu où l’on ne s’ennuie pas…