Hôtel Belles Rives

Façade © GP

L’hôtel des Belles Rives ? Un monument Art déco. Il y a la façade de rocailles, les lignes géométriques, la plage, le ponton, le bar, les souvenirs – ceux de Scott et Zelda Fitzgerald qui y résidèrent dans les années 1920 alors que ce fut là une maison privée – une plaque en liminaire atteste, en façade, de leur présence, comme une photo à la réception.

La plaque dédiée aux Fitzgerad © GP

Voilà la villa de « Tendre est la Nuit » que Marianne Estène-Chauvin, la bonne fée du lieu, a su conserver, peaufiner, magnifier, exaltant son côté à la fois littéraire et sensuel. Elle a d’ailleurs créé un prix Fitzgerald, décerné chaque année en juin, par un jury de connaisseurs, à un auteur étranger ressuscitant l’esprit de l’auteur de « Gatsby le Magnifique ».

Une chambre © GP

Y résider est toujours un plaisir. Les chambres qui ont vue sur le cap d’Antibes, les îles de Lérins, le golfe de Juan vers Cannes, la plage, les balcons comme avant, les diverses tables, dont la Passagère, où officie le talentueux Aurélien Véquaud, les desserts du pâtissier Steve Moracchini :  voilà qui plaît d’emblée. On ajoute la précision du service, le sourire à tous les étages, cet air de bateau qui tangue, cet ascenseur digne d’un musée.

Fenêtre du bar © GP

Un hôtel ? Un palace ? Mais non, simplement une villa rêvée, tendre, douce, nostalgique…

Vue du 2e étage © GP