L’Impérial Garoupe
« Antibes : le grand charme de l’Imperial Garoupe »
C’est la perle méconnue du Cap d’Antibes, son bijou hôtelier, son hôtel discret, classé Relais & Châteaux, managé avec poigne par un pro aguerri de l’hôtellerie de luxe, Gilbert Irondelle, que l’on découvrit jadis, il y a près de quatre décennies, au Crillon à Paris, puis au Royal Riviera de Saint-Jean-Cap-Ferrat, enfin à la Réserve de Beaulieu. De directeur, il est devenu propriétaire, dans un terrain de jeu qui fut celui, durant plus d’un demi-siècle, de son père Jean-Claude, mythique directeur de l’Eden Roc-Cap d’Antibes voisin.
Comme Gilbert ne fait pas les choses à moitié, les clins d’oeil sont nombreux aux nombreux projets qu’il a contribué à animer ou à faire naître, comme au domaine du Castellet avec sa façade dans les tons orangés, comme à la Réserve de Beaulieu, avec ses airs de villa italienne à l’entrée. La plage de la Garoupe est toute voisine, comme la belle table de la plage Keller, plus le solarium de la maison qui donne sur la plage et la mer, et se gagne par une entrée presque secrète depuis le jardin.
Les chambres, avec salles de bain, placards et couloirs au parquet en bois, la décoration soignée avec ses fresques hommages à Picasso, ses teintes ocres, mais aussi ses balcons qui donnent sur la mer depuis les chambres du premier étage, possèdent le chic côte d’Azur années 1980/90. Il y a la table, le Pavillon, et la fine cuisine de David Chauvac dont nous parlerons tout à l’heure, le service souriant, amical et complice, les généreux petits déjeuners, que l’on peut prendre au patio, avec les exquises viennoiseries (Gilbert Irondelle, qui est prévoyant, a racheté l’ancienne pâtisserie Cottard à Antibes).
On allait oublier de parler de la belle piscine, du jardin luxuriant, des palmiers alentours, qui dominent des arbres centenaires. Bref, voilà une maison douce, amicale, souriante où l’on se sent vite comme chez soi.