Claude Rolland
« Loperhet : la gloire de la fraise de Plougastel »
Maurice Rougemont, notre photographe complice, en quête du « meilleur de la Bretagne » nous raconte la légende de la fraise de Plougastel qu’il est allé cueillir sur place. On l’écoute …
C’est un climat atlantique fort doux et une terre sablonneuse, riche et fertile, tous deux propice à sa culture qui donne à la mythique fraise de Plougastel sa valeur et son prix. On doit son expansion aux grandes explorations maritimes du XVIIIe siècle et c’est l’un de ces aventuriers, Amédée-François Frézier, parti de Saint-Malo, qui ramène à Marseille en 1714, la « Blanche du Chili ». Et il l’aurait apportée dans ses bagages à Brest quant il a été nommé aux fortifications de la ville en 1739. Dans la foulée, les premières cultures de fraise blanche s’amorcent à Plougastel. Elle y trouve des conditions favorables à son extension : des petits champs, bien protégés du vent. Une légende raconte que la fraise est devenue rouge en mémoire du sang versé par deux amants de Plougastel, au destin aussi tragique que celui de Roméo et Juliette.
C’est bien un de ces produits admirables qu’il faut l’avoir goûté au moins une fois dans la vie. Nous sommes à la ferme Ty-Neol à Loperhet chez Claude Rolland. A quoi est due la réputation et le goût des fraises de Plougastel ? « C’est à la qualité de la terre » répond Claude Rolland, mais poursuit-il, « c’est aussi à la culture en pleine terre, comme elle se pratique ici». C’est le moment des cirafines, une fraise de bonne taille, au goût semblable à celui de la mara des bois, ferme et d’un rouge écarlate. la jeune Héloïse qui travaille à Ty-Neol, a bien voulu, l’espace d’un instant prêter son image à la célèbre fraise.
j’aime beaucoup les fraises! mais ça coût trop en Asie…