Baia Bella

Olivier Kerisit et sa brigade © AA

Une nouvelle plage écolo et gourmande : notre correspondant de la Côte, Alain Angenost, est au rendez-vous…

Ambiance © AA

Baptiste Vannini dirige le groupe de restauration « Paloma » (nom de sa plage de St-Jean–Cap-Ferrat),  assisté de sa sœur Agathe et de son épouse Mariana pour la partie déco, Il rassemble aujourd’hui douze restaurants dont le dernier est Baia Bella. Situé sur la Petite Afrique de Beaulieu, il constitue la première table de plage de France neutre en carbone, végétalisée avec des plantes endémiques, consommation d’eau minime et recyclage, récupération d’eau de pluie et panneaux solaires. Construite avec des matériaux qui respectent l’environnement, voulue multigénérationnelle, elle est orientée vers la création avec plusieurs artistes locaux qui viennent exposer leurs œuvres.

Ktipiti © AA

Côté cuisine, Olivier Kerisit, un breton bourlingueur qui a passé vingt-cinq ans au Club Med et qui en connaît un rayon sur les cuisines étrangères, a imaginé une Slow Food voyageuse, entre les rives de la Méditerranée jusqu’à des incursions en Amérique du Sud. On démarre avec une entrée grecque, un « Ktipiti », crème de poivrons grillés, fromage de feta, yaourt à la grecque, huile d’olive, menthe et pain comme une pita, parfait pour un partage à l’apéritif. Et vous voilà aux Cyclades.

Tiradito de saumon © AA

Parmi les salades, il y a « l’autre Caesar », crevettes en marinade, salade romaine, sauce Caesar, noisettes torréfiées, copeaux de parmesan, tomates cerises et petits croûtons et aussi la « Baia », melon, fromage de feta, salade mélange japonais, pastèque, tomates, trait de balsamique, menthe fraîche. Un petit tour au Pérou avec un tiradito de saumon frais d’Écosse aux agrumes, fines betteraves crues, poivre de Timut et écume de coco. Escale en Italie avec les Gnocchis alla Sorrentina, gnocchi, sauce tomate maison, cœur de stracciatella onctueuse.

Daurade entière au feu de bois © AA

Retour sur les bords de mer pour une poêlée de coquillages, palourdes et moules au vin blanc, persillade. Deux plats d’Olivier Kersiti qui constituent  sa signature : la daurade entière au feu de bois en portefeuille, aux deux pesto, rouge et vert, pommes de terre rôties et fenouil confit, et le demi-poulet fermier à la braise et sa marinade au chimichurri, des pommes de terre rôties et une tomate provençale. Bref, un personnel chaleureux, des assiettes pleines de fraîcheur, de belles tablées dans un environnement divin : les choses simples de la vie sont bien en place ici ! Un bémol, tout de même, pour les desserts, avec assiettes de fruits gentillettes mais qui ne font pas rêver.

L’autre Caesar © AA