Vincent Favre-Félix

Vincent Favre-Félix © GP

Vincent Favre-Félix fut 3e ligne de rugby à Oloron Sainte-Marie dans une vie antérieure, arpète aussi chez Marc Veyrat qui nous le fit connaître jadis au col de la Forclaz. C’était à l’Auberge de la Pricaz où cet Annécyien pur jus pratiquait une sublime tête de veau roulée et panée avec adresse et envie. Le voilà désormais, après un passage remarqué à Veyrier, à l’Auberge du Lac, en chef étoilé conquérant et fin dans un lieu moderne qui fut jadis une fonderie de cloches Paccard.

Tomate, pastèque et langoustine © GP

Le lieu et l’environnement avec son parc orné de sculptures ? La fondation Christian Réal, avec ses belles sculptures dans un parc, près d’une abbaye qui fut un hôtel de luxe jadis. Son cadre est moderne, avec ses grandes baies vitrées sur le dehors, ses meubles high tech, sa cuisine visible, ses tables bien espacées, son service policé. Et les mets fusent et rusent sur le mode savoyard rajeuni.

Tomate, pastèque et langoustine © GP

Œuf, beaufort et arabica, truite, oseille et ortie, tomate, pastèque et langoustine, omble chevalier, foin, anis, pigeon, artichaut et marjolaine jouent la « cuisine slash » avec élégance et précision. On y ajoute les jolis desserts du pâtissier Romain Garcia, qu’on vit jadis chez Yoann Conte, dont la trilogie verveine, dulcey, framboise ou encore l’abricot, avec origan, jus au vinaigre balsamique et sablé breton.

Abricot, origan, sablé breton © GP

On boit là dessus régional avec la jacquères dite « avant la tempête » de Mathieu et Camille Apffel ou le rouge « Gamma » coteaux des Girondales de Francis Rousset à Villaz. Une belle adresse…

Le décor © GP