Bonhomme
« Paris 10e : Bonhomme, c’est tout bon ! »
Bonhomme ? Le bistrot moderne de quatre copains : Maxime Piasek, l’homme de salle, drôle, vif et vibrant, qu’on connut jadis chez Rech et aux Ombres, dans le groupe Ducasse, Marc Faraggi, le businessman de la bande, Thibaut Couvrecelle, qui passe son diplôme d’Å“nologie, enfin Matthieu Charriaud, le chef, qui fut consultant à NY avant de virer de bord côté cuisine, en passant par l’école hôtelière de Lausanne et le Meurice sous influence ducassienne.
Le lieu, sur deux étages, avec ses tables en marbre, ses chaises modernes, ses murs bruts, ne manque pas de tonus, les vins ont de la patte, et les mets du caractère, jouant, surtout le midi, selon, l’ardoise la rapport qualité/prix sans faille. La soupe d’été, avec pastèque, tomates anciennes, huile de coriandre, la pissaladière et son mesclun, la panoufle d’agneau avec sa purée d’aubergine confite et tomate font des entrées pleines d’esprit et de fraîcheur.
On y ajoute des plats de résistance malicieux comme la saucisse purée (une saucisse d’exception signée Languedoc-Lozère qui pourrait rivaliser avec celle de Conquet à Laguiole dans l’Aveyron voisin), avec pleurotes et jus de cuisson ou encore la caponata au riz pilaf, avec herbes et pignons, qui ravira les vegans et les veggies.
On boit là dessus le vif sancerre blanc de Lucien Crochet ou encore le plaisant chinon « les sous marins rouges » du domaine de la Marinière à Panzoult. Avant d’achever avec le yaourt grec monté, fruits frais et amandes ou le tiramisu aux fruits rouges. une bonne pioche qui vous donne du « peps » pour la journée.