Coya

Le service © GP

Coya ? On vous a déjà parlé à Monaco de cette table péruvienne de luxe, émanation du groupe turc Dogus, avec la cuisine du chef indo-britannique Sanjay Dwivedi qui bénéficie d’une décoration voyageuse à la stambouliote et d’une ambiance éclectique entre table raffinée et night-club. A Paris, Coya se trouve logé dans « Beaupassage », riche de grands noms gourmands et de belles boutiques,  avec un service 100% français aux petits oignons, une carte des vins assez riche dans tous les vignobles et une cuisine dans l’esprit péruvien nouvelle manière,, exécutée à demeure par un chef italien.

Tataki de bœuf © GP

Bref, pas le temps de s’ennuyer ici même, avec le tataki de bœuf, son quinoa croustillant, ses noix de cajou, son piment limo, l’exquis bao de Wagyu épicé au chipotle et oignon rouge, le ceviche de loup de mer, avec patate douce, piment limo, maïs blanc, oignon rouge ou encore les calamars frits, ocopa, arachides, piments et quinoa.

Ceviche de loup © GP

La cazuela de bar du Chili, avec son riz Bomba façon paella (exquis quoiqu’un peu trop cuit), avec citron vert et piment amarillo pourrait constituer le morceau de bravoure de la demeure. On boit, au verre, le pinot noir du Chili Talinay Tabali 2017 , un brin oxydé (« avec des arômes secondaires » selon le sommelier), ou plutôt le grand chambolle-musigny les Athets de Jean Tardy 2020 (à 35 € le verre…).

Cazuela de bar du Chili © GP

Les desserts ne manquent pas de séduction, comme les churros, avec chocolat au lait, dulce de lèche et zestes d’orange, la pina Colada, avec ananas rôti, glace coco et mousse rhum ou encore la glace dulce de leche et fruit de la passion. Dépaysement garanti !

Pina colada © GP