Café Noir
« Tel Aviv : éternel Café Noir »
Créé il y a tout juste 25 ans (c’était en 1997) par Rafi Bader et son ami d’enfance Gideon Eliyahu, sur le modèle d’un bistrot parisien revu à la new yorkaise, avec des clins d’oeil hight aux cafés viennois, ce Café Noir porte bien bien son quart de siècle. Le lieu paraît sans âge, né d’hier, jouant la tendance du jour, qui ressemble à celle d’avant hier comme une soeur. Juste en face, le luxueux hôtel Norman, établi dans d’anciennes demeures Art déco, apporte une clientèle neuve.
Bref, ce Café Noir, qui est éternel propose une cuisine au goût du jour, servie de midi à minuit, qui plaît aisément à tous. Salade César, aubergine brûlée, féta et tehina, carpaccio de boeuf, céviche de poisson méditerranéen, crevettes et calamars sauce tomate, pâtes aux fruits ou encore gnocchi à la tomate ne font pas de vague. Ni d’ombre au plat star de la maison : un « schnitzel » qui est une escalope (de porc, eh oui, de volaille ou de veau) à la viennoise, tranchée fine, panée, certes, avec un peu d’insistance, flanquée de coleslow salade et d’une purée de pommes de terre consistante.
Mais le professionnalisme est bien là. Le service sourit, la terrasse est convoitée. Les desserts (comme la crème brûlée, la crème de citron et sa meringue, le fondant au chocolat ou le « New York ») sont délectables. Vins israéliens (mais pas seulement) au verre et bière pression fort dessoiffante. NB: la maison possède une plaisante annexe avec Sebastian, à Herzliya, dont on vous a parlé plusieurs fois.