Galia par Maxim Godigna

Maxim Gaudigna © GP

Maxim Gaudigna ? On vous avait parlé pendant le confinement. Ce chef franco-vénézuélien, dont le grand-père fut footballeur italien puis sélectionneur de l’équipe du Vénézuela, et dont la mère française est française joue plaisamment avec sa double culture. Il a grandi au Vénézuéla, émigre à Paris, suit des études d’ingénieur, avant d’intégrer l’école Ferrandi, se perfectionne chez Jean-François Rouquette au Park-Hyatt Vendôme, puis au Lutétia avec Philippe Renard, avant de travailler aux côté de Yoni Saada, puis de créer le bistronomique Galia, et enfin de faire retour à ses racines vénézuéliennes à l’enseigne de Mikopüy.

Foie gras mi cuit au rhum diplomatico © GP

On avait donc évoqué Mikopuy et ses empanadas. Voilà qu’on les retrouve chez Galia, avec une farce au maquereau, une sauce céleri pistache ou, plus classiquement, aux haricots noirs. On se régale là, dans un cadre confortable et sans chichi, d’une cuisine latino qui tient des influences de toute l’Amérique du centre et du Sud. Ainsi, le foie gras mi cuit au rhum Diplomatico – un délice ! -, le ceviche de dorade avec son poisson tranché épais et fort savoureux.

Ceviche de dorade © GP

Il y a aussi les travers de porc au fruit de la passion ou le lieu jaune et risotto aux herbes ou encore le poulpe grillé avec ce même risotto végétal et son fin riz Carnaroli. Les vins font accomplir le tour du monde, comme le frais chardonnay Canvaza Santa Rita du Chili ou le pinot noir Coast to Coast de Nouvelle Zélande. Et le fromage (comme la tomme) se propose façon crème brûlée sorbet caïpirinha.

Poulpe et risotto aux herbes © GP

On y ajoute de bien jolis desserts, tel le « caraquart » (un quatre quart maison) avec caramel au beurre salé et noix de coco râpée ou encore le cheesecake rose aux fruits rouges marinés. Voilà un joli voyage qui ne ruine guère!

Cheese-cake et Caraquart caramel coco © GP