Bons Baisers du Gard
Non, je n’ai pas déserté les parages gardois. J’ai parcouru ce soir les ruelles de Castillon du Gard qui fait un village abandonné avant que René Traversac ne s’intéresse au site, crée le Vieux Castillon, dans quelques demeures ruinées, retapées avec science et patience. Les pierres se patinent. La vérité est dans les murs.
Le bon usage de l’Uzège, on en parlera demain. Comme du merveilleux Pont du Gard, de la cuisine de Bernard Roth au Vieux Castillon ou de celle de Collias. Mieux vaut être ici qu’ailleurs, ne pas déserter, comme d’autres pour le Japon, comprendre que la France bouge là et là dans ses marges, entre vignes, rizières et garrigues. Sachez que ce bout de Languedoc-Roussillon ressemble encore à la Provence ressemble encore, même si le Rhône a été franchi. Mais c’est déjà une autre histoire.