Daroco 16
« Paris 16e : retour chez Daroco 16 »
On vous avait longuement parlé à son ouverture de cette trattoria chic, à la française, revue par le trio Romain Glize, Julien Ross et Alexandre Giesbert dans l’ancien Zebra Square, au cadre psychédélique devenu Zebra, où l’on vit, entre autres, les Derderian père et fils, Jean-Paul Arabian (avec ses tartares), de Patrice Hardy (qui fut étoilé à Neuilly) sans omettre le breton Thierry Burlot.
La formule de pizzeria tendance, déjà expérimentée sous le nom de Daroco, dans l’ancien show-room de Jean-Paul Gaultier, marche ici fort bien. Le service sourit. Les beaux et belles notamment venus de la proche Maison de la Radio sont au rendez-vous (Elie Semoun et André Bercoff étaient tous deux présents ce midi, et pas à la même table). Le service, efficace et prompt, sourit juste ce qu’il faut. Et l’on se régale dans la bonne humeur de choses exquises et fort bien faites.
Ainsi d’une craquante pizza Parmigiana, avec sauce tomate, fior di latte, scarmozza fumée, aubergine, tomate datterino, parmesan, d’un fin vitello tonnato, avec sa légère mayonnaise au thon, ses petites câpres frites ou même encore de bizzaroïdes, et pas italiens, linguine (maison) au beurre citronné et tartare de daurade (sur lequel on peut glisser un filet d’huile d’olive pour en relever le goût un peu terne).
Les desserts, jadis la partie faible de la maison, sont désormais dénués de prétention, mais joliment vus, sur un, très bref chapitre, comme cet amusant « affogamisu » (un mixte entre l’affogato et le tiramisu). Ou les glaces maison, comme la straciatella et la mangue carrément délectables. Joli choix de vin au verre, dont ce nero d’Avola de Sicile « Kore » qui se boit à la régalade sans aucunement ruiner. Et la maison ouvre tous les jours !
Génial !!
Nous avons trop hate d’y aller cet été 🙂