Boma Le Restaurant

Maud Aracil © GP

Le Boma ? On vous a parlé de cet hôtel moderne du coeur de Strasbourg qui pratiquait jusqu’ici le snacking chic sans façon au gré de la mode. La maison vient de se doter d’une cheffe volontaire et de qualité, en la personne de Maud Aracil. Cette native de Marseille, passée chez le trois étoiles Gérald Passédat au Petit Nice et chez l’étoilé Lionel Lévy à l’Intercontinental, ayant voyagé entre Afrique du Sud et au Proche Orient, propose une cuisine au fil de ses métissages. Résolument anti-gaspi, ouverte sur le monde, jouant avec les légumes bio, elle révolutionne les habitudes des gourmets alsaciens qui viennent désormais rue du 22 novembre, au coeur de la capitale européenne, non seulement pour des snacks chics rapides, mais bien pour voyager dans l’assiette avec raffinement et malice.

Œuf bio mariné, chou chinois, kimchi et jus d’épinard © GP

Le nouveau credo maison : le « flexitarisme« , autrement inciter à manger de tout, sans se priver, aussi bien viande que poisson et légumes, mais de manière consciente et raisonnée, mettant en valeur des producteurs des environs, ceux du Kochersberg et d’ailleurs. Au programme d’un menu changeant, on trouve l’oeuf bio mariné avec chou chinois, kimchi et jus d’épinard, les asperges vertes fermentées avec fromage frais fumé au thym, comme le sandre rôti, asperges blanches d’Alsace avec sa  mousse légère au café et son praliné.

Sandre rôti, asperges d’Alsace, mousse légère au café © GP

Il y a encore le carré de veau, avec rutabaga pané à la noisette, rutabaga fermenté, coulis de poire à l’estragon, et, en dessert, le baba au gin Jos’Berri de Nusbaumer. Et côté vins du blanc bio, comme le riesling 2019 Beck-Hartweg à Dambach-la-ville recommandé par la jeune sommelière Marianne Chevalier. Une table à découvrir dans son cadre de lounge métissé dans les tons rouges.

Baba au gin jos’berri de Nusbaumer © GP