La Meunière
« Lyon : bref éloge de la Meunière »
Le nouveau maître de la Meunière, cet archétypique du franc bouchon à l’ancienne ? Olivier Canal, formé à l’école hôtelière de Saint-Chamond, passé à la Butte Chaillot chez Guy Savoy, à Lyon avec Matthieu Viannay à l’Alizé, puis aux Oliviers, avant qu’il ne rachète cette dernière maison en étant ici à pied d’oeuvre. Son associé ? Franck Delhoum, ancien de chez Bocuse, qui possède notamment le Potager des Halles et tient toujours son bistrot et son annexe.
Il a su garder ce bouchon « tradi »dans son jus, rajeunissant l’équipe de salle, proposant une cuisine de marché au jour le jour, les « lyonnaiseries » d’usage, certes, mais pas seulement. Au programme, les saladiers lyonnais avec pâté en croûte, museau, cervelas, pied de veau, pommes de terre et saucisson chaud, le « caviar de la Croix Rousse » (comprenez: lentilles), plus la quenelle de brochet à la crème d’écrevisses et riz pilaf, l’andouillette de chez Braillon avec sa crème de moutarde.

Flan pâtissier aux pralines roses © GP
Rien que du solide et du généreux, du savoureux et du sérieux sur lequel le saint amour de Christophe Pacalet passe à l’aise. On achève sur une chartreuse MOF, non sans avoir fait honneur au joli flan pâtissier aux pralines roses. La brave maison !
Le lien est erroné (la climatisation ne m’intéresse pas) : il faut corriger par https://www.lameuniere.fr/