L'Européen
« Paris 12e : le déjeuner des beaux départs »
Au pied d’un bel immeuble haussmannien, une brasserie au charme années 1960 avec son décor néo-1900 signé Slavik, avec banquettes de moleskines, luminaires art nouveau, long bar, service à l’ancienne : le lieu est connu. Il ne se démode guère. On y vient, pile face à la gare de Lyon, au pied d’un immeuble haussmannien, avant les grands départs vers le Sud. Au programme: bon, du sûr, de l’éprouvé.
On démarre avec le festival d’huîtres, mettant en vedette les plates signées Cadoret à Riec-sur-Belon, les spéciales de Pascal Magné et Joël Dupuch. Puis on embarque, côté iode, en pleine mer, avec le filet de bar juste poêlé sur la peau flanqué de son aubergine rôtie et d’une sauce vierge. On ne néglige pas les apprêts carnassier d’un filet de bœuf (d’origine normande, extra tendre) grillé, servi avec ses frites craquantes et sa sauce béarnaise.
Et on achève avec le café liégeois avec sa glace artisanale. On boit là dessus le morgon « côte du Py » de Jacques Depagneux à la Chapelle de Guinchay dans ce Beaujolais qui se gagne en moins de 2h par le TGV à prendre juste en face.
Excellente brasserie à la qualité et au décors éprouvés .
Pêche toutefois par la quasi-absence de vins Bios et l’absence complète de vins nature ( sans sulfites ajoutés ) , à contre-courant des tendances actuelles .