La Belle Epoque

L’entrée © GP

Dans un centre de congrès sis au vert du parc de Beaumont, avec sa haute façade 1900, qui abrita jadis un casino, la belle affaire gourmande du lieu se nomme « la Belle Epoque ». Le lieu a le chic moderne dans de l’ancien, la grande verrière et la terrasse ouvre sur les élégantes maisons de ville de la verdure, la carte des vins a de la ressource à prix sages.

Emmanuel Cochet © GP

En cuisine, un briscard, que l’on connut comme chef aguerri au côté d’Alain Brumont à Montus, officie ici avec malice. Emmanuel Cochet, qui travailla jadis aux Templiers des Bézards avec Christian Willer, chez Laurent à Paris avec Marc Pralong, puis Bernard Guilhaudin, à l’Hôtel des Hauts de Crans à Crans-Montana, au château de Faverges et au Lana à Courchevel de la famille Tournier, sans omettre le Palais à Biarritz et le Bistrot R à Pau, connaît la musique.

Foie gras marbré au vin de figues © GP

Tout ce qu’il mitonne ici, au gré de produits locaux et de saison, force l’attention. Ainsi l’exquis foie gras marbré au vin de figues flanqué de son pain au mendiant, le moelleux jambon de coche, le cappuccino de potimarron aux noisettes torréfiées, l’oeuf bio poché, mijotée de lentilles du pays aux pétales de haddock fumé font des entrées pleines de goût et de caractère.

Œuf bio poché, mijotée de lentilles, haddock fumé © GP

On y ajoute le thon snacké au fenouil cru, le dos de merlu marié au boudin noir avec sauce civet au madiran et, en gourmand dessert, le pastis d’Amélie en pain perdu, glace caramel. On boit là dessus local et régional, sans se ruiner aucunement avec le Jurançon sec « griffe d’Ucha du domaine Bayard et le rouge Heita de Moncaut à Denguin, issu de tannat, merlot, petit verdot et cabernet sauvignon. Un lieu à découvrir et un chef à retrouver.

Pastis en pain perdu, glace caramel © GP