Le Petit Vendôme
« Paris 2e : une perle nommée Petit Vendôme »
On s’apprête à fêter le « printemps des bistrots » à Paris. Benjamin Berline, notre communiquant du blog, prend les devants et vante pour nous Le Petit Vendôme, perle popu des beaux quartiers…
Dans cette pépite de bistrot déluré, qui vient taquiner la chic place des joailliers, les diamants ont noms rillettes, jambon à l’os, saint-nectaire et Saint-Pourçain. Au milieu du luxe environnant, le décor est un joyau du genre années 1960. Néons, formica, banquettes, tabourets chamarrés, illustrations cochonnes dont certaines signées des copains de Charlie, larges miroirs habillés à la gloire des bonnes choses de la vie et long comptoir forment un tableau préservé et délicieusement suranné.
Ici on vient « braquer », c’est le mot au regard des tarifs pratiqués, des casses croûtes à toute heure, de la charcuterie et des fromages d’Auvergne à se pourlécher. On y ajoute des vins gouleyants servis à la ficelle. Fierté et emblèmes de la maison : ses glorieux sandwichs avec un magistral jambon beurre dont la recette est simplissime : un pain croustillant de la voisine boulangerie Jullien, des ingrédients de première qualité et une générosité sans faille.
Depuis 2012, Gilles Caussade, connu au Café de la Jatte, qui a racheté l’affaire à la famille Leroux, l’anime avec entrain. En salle, le fidèle Lionel Malière, auparavant chef propriétaire du restaurant Les Vignes du Panthéon dans le 5e, veille avec sureté et malice sur cette ambiance ripailleuse et bon enfant. Travailleurs costumés, étudiants fauchés, touristes en goguette et bandes de copains (sans omettre quelques stars de passage tel Mark Zuckerberg en direct d’un palace voisin, Ritz et Park Hyatt Vendôme sont la porte à côté) convergent vers ce joyeux troquet afin d’y cueillir l’âme d’un Paris savoureux.
Dans l’assiette, la carte déploie avec sérieux de solides mets du terroir. Frais escargots de Bourgogne, sardines millésimées de la Belle-Iloîse, oeufs mayo et croquante macédoine, paleron de boeuf, entrecôte ou pied de cochon grillé font plaisir. Sacré coupe meilleur pot 2019, le lieu délivre de jolis crus bien vus : crozes de la Cave de Tain, cahors du Clos Siguier, chiroubles de chez Metras ou morgon de l’artiste Jean Foillard, racé et giboyeux, qui épouse à merveille l’andouillette grillée de l’Argoat et ses exquises frites maison. On achève sur les douceurs dans le ton avec le baba au vieux rhum, l’ile flottante ou la crème brûlée pistache, avant la liqueur artisanale et bio Candide, lancée par l’un des employés maison, fort peu sucrée à base de génépi et touches de tilleul, en remerciant le ciel qu’un tel lieu existe dans ce quartier élégant et aseptisé.
Ambiance, authenticité, qualité des ingrédients, plats goûteux, vins bien choisis et qualité de l’accueil… que demander de mieux ? Bravo à toute l’équipe !
j’ai adoré , tout est de grande qualité ,l’ambiance excellente et le service jeune et très efficace.
simple et parfait , le vrai bonheur
Plus qu une seule envie, y courir manger!