L'Oignon
« L’Oignon: la dernière table dont Strasbourg cause »
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Deux clients à l'Oignon © GP
C’était une winstub plus que nocturne – elle n’ouvrait qu’à partir de minuit au temps du légendaire Cloclo qui y servait la « mannerstolz » (la fameuse dite « fierté de l’homme ») aux journalistes drivés ici par Tony Schneider de l’Arsenal – au coeur de la Petite France strasbourgeoise. C’est devenu un lieu chic et clair, boisé, sobre, sans chichi, propret, fréquenté par le tout-Strasbourg en goguette, qui délaisse ses repères, comme le Pont des Vosges et la Vignettes. Aux commandes du lieu: Fany Steinmetz, qui est la nièce de Babette Lefèbvre, la douce cuisinière étoilée de la Cambuse, et la belle-fille de Claude Steinmetz, le pape de la bonne viande en Alsace, sous le label de Migrovia.
Carpaccio © GP
Autant dire qu’ici la viande est belle et bonne, rassise et soignée, choisie à bon escient et avec bel effet. Aux commandes des fourneaux, le jeune Thomas Gilibert, qui a travaillé au Burestubel de Pfulgriesheim et à l’Europe Hôtel d’Haguenau, joue le classique fin et sans manière, relevé ça et là de quelque touches exotiques. Fany, dont la grand mère, Mme Meïer, tenait la toute voisine Rivière des Parfums, n’a pas oublié ses origines vietnamiennes.
Salade César © GP
Si bien qu’une salade de crevettes un brin épicée jouxte là un carpaccio de boeuf à l’huile de truffe, qu’une salade pot au feu, exécutée dans les règles, en chaud froid, voisine avec un « Tiger Steak », faux filet revu aux herbes avec joliesse, qu’un « tortillon de veau » (en fait une jolie poitrine farcie) voisine avec le tartare du moment ou encore le rognon de veau émincé à la crème. Le tout sera flanquée d’exquises frites à la peau, maison.
Tortillon de veau © GP
Certes, la maison est toute jeune et on lui pardonne aisément ses petits défauts. Il peut ainsi y avoir une surcuisson ici (sur le Tiger Steak, qui demandé saignant, arrive à point), une erreur de présentation là (comme un trop de plein poulet dans la jolie salade César, proposée en demi portion, par ailleurs joliment assaisonnée avec sa jolie vinaigrette crémée à l’anchois). Mais le mouvement d’ensemble est bon, primesautier, plein d’allant et gai.
Tiger Steack © GP
La clientèle est chic, la carte des vins recèle quelques pépites (comme le délicieux crozes-hermitage d’Alain Graillot à 35 €). La tarte aux quetsches fait un joli dessert de saison et, in fine, la poire Williams de Manou Massenez, amie de fondation de la maison, met tout le monde d’accord.
Tarte aux quetsches © GP
J’ai bien connu le restaurant « à l’oignon » dans les années 70 (19..) et c’est un peu par nostalgie que j’y suis retourné.
J’y ai découvert une table de qualité où les viandes sont reines( le filet de bœuf façon rossini..!!!!!).
J’ai était agréablement surpris par la patronne qui bien que nous étions 6 à dîner avec entrées plats desserts , a pris la commande sans même noter sur un bloc notes les 6 entrées les 6 plats ( tous différents ) et les boissons et le tout posé sur table sans même demander …..Le filet c’est pour…….?
Eh ben c’est tristounet…..petit piege a touristes !! courage pour la suite !!!
Lobster: as-tu déjà mangé un carpaccio fait/tranché maison et non surgelé? de plus issu de race à viande?
Ou bien une vraie salade césar autre part que chez Mc Do avec du vrai poulet croustillant 100% pures morceaux?
Vois-tu les plats classiques, moi même aimant faire 5 à 6 étoilés par an..et ben ces classiques quand ils sont bien, je prends beaucoup de plaisir à les déguster!
Et pour le coup l’oignon est une bonne adresse pour un resto entre amis. Notre ami Pudlowski à raison: ça vaut le coup d’en parler!
reponse à lobster
t’a qu’a rester à bangkok!!!!
nous aimons l’endroit et surtout ne revient plus!!!
… la rue des moulins mérite à elle seule une enquête gastronomique, entre le piège à touriste (la petite Venise) l’usine (pont st Martin) l’esthétique (le « Beck ») allez donc faire un tour au Tonnelet …
La tarte aux quetsches ok, mais Carpaccio et Caesar Salade à Strasbourg c’est plus que triste…
si c’est cela qui fait causer tout Strasbourg, qu’ils viennent ici à Bangkok ou j’habite, c’est la pauvre banalité de toute les cartes, en dehors de la thai street food qui est version originale.