Le Bistrot des Copains
« Strasbourg: le temps des copains »
Encore une étape signée Bohrer! Mais là le maestro de Rouffach, Habsheim, Colmar et du Croco strasbourgeois, fait simple. En lieu et place de deux institutions en perdition (Aux bons crus, Aux Deux Hallebardes), il a imaginé une sorte de bistrot de la campagne à sa manière – et de ses rêves. Joli recoins boisés, petits cousins brodés, comptoir, terrasse donnent le ton d’un lieu affable, sans prétention, ni ambition particulière.
La carte est abondante (trop?), avec ses pizzas en rafale (celle au carpaccio de boeuf est amusante et bien faite), ses jolies tartes flambées, ses exquises merguez signées Azoulay le spécialiste du genre en Alsace, ses bruschettas à la tomate cerises et parmesan, ses belles grillades (superbe entrecôte de 400 grammes avec os à moelle, plus béarnaise et pommes purée), sa côte de veau, son registre de pâtes en folie et douceurs pour tous.
Le sabayon aux quetsches avec sa glace vanille est une réussite, les prix filent doux, l’ouverture est tardive (on accueille le soir jusqu’à une heure du matin, ce qui à Strasbourg n’est pas si courant). Les reproches? Un service qui fait ce qu’il peut pour faire au succès, sert le beaujolais (on a oublié de spécifier village et de mettre le nom du signataire Georges Duboeuf sur la carte) chaud… mais veut bien faire. Et puis encore ces serviettes en papier, pas folichones qui jurent avec le décor croquignolet et fort soigné. Ce sont là des détails très perfectibles.
Bonjour,
La Maison Azoulay, que je représente, précise que cet établissement n’est pas client chez nous contrairement à ce qui est indiqué, et que par conséquent les merguez qu’ils utilisent ne sont à priori pas des Merguez Azoulay.
J’invite toutefois les gérants de l’établissement à prendre contact avec nous si toutefois ils désirent corriger cette lacune et proposer nos produits.
Très déçue ,riz trop cuit viande froide,accueil nul pas de sourire on arrivant on vous laisse attendre a l’entrée avant de vous dire bonjour.dommage l endroit est beau,l’emplacement aussi .
Le patron doit faire un grand effort avec la cuisine et le personnel.
Je ne conseil pas cet établissement …… »………. »
Au sortir d’une visite un peu déprimante dans l’USLD, l’endroit paraissait être le bon choix pour se remonter simplement le moral, surtout que le lieu rappelait de sympathiques soirées étudiantes, puis des repas sympas en terrasse. Cela n’avait pas de prétention et on y mangeait décemment à un prix acceptable.
Les temps ont bien changé. Le rapport qualité prix a disparu et même si je ne peux juger de « la perdition » citée des adresses antérieures faute de les avoir visitée avant le rachat, mon souvenir était bien plus recommandable que ce présent.
À vouloir amortir trop vite un investissement, on oublie d’en assurer la renommée et la base clientèle.
Qualité très irrégulière mais on y retourne car on se dit que ce mieux la prochaine fois.
Mais la dernière expérience sera la dernière: nous avons attendu pendant près d’une heure un plat des plus simples avec pour récompense des assiettes à moitié vide….
Très décevant…et très cher étant donné le peu de contenu dans l’assiette.
Cher M. Pudlowski, je lis quotidiennement avec passion et attention vos critiques. Dès que je peux, je teste les adresses que vous conseillez, je testerai notamment prochaînement celles de Bruges.Je suis dans la majorité des cas en phase avec vos avis mais pas cette fois-ci! En l’occurence le bistrot des copains est franchement insipide, décor artificiel manquant d’authencité, accueil poli mais impersonnel (on prend votre commande en vous tournant le dos..)La cuisine est sans caractère, les tartes flambées très moyennes. Suite à votre conseil, nous avions choisi la pizza au carpaccio de boeuf, ainsi que celle au saumon. Quelle ne fut pas notre déception..apparemment votre notoriété et votre accointance avec le proprietaire businessman Bohrer vous ont permis d’avoir un traitement de faveur. Sur votre photo, le boeuf est abondant mais dans notre assiette c’était la cure d’austérité, il était devenu pelliculaire, tout comme le saumon d’ailleurs. En revanche roquette et parmesan débordaient de générosité! Facturés à 10€, on a soudain l’impression d’être tombés dans un piège à touristes, rare à Strasbourg pour le mentionner. Je l’ai signalé au serveur qui m’a répondu tout de go qu’il en était conscient mais que les cuisiniers avaient des consignes, tout était pesé au gramme près… Ah business quand tu nous tiens…. Qu’est donc devenue ici la cuisine terroir, passion, généreuse alsacienne que vous prônez avec tant de talent au travers de tous vos articles? Une erreur de casting à vite oublier