Hôtel Village La Mourra
« Val d’Isère : les charmes néo-nippons de la Mourra »
La Mourra, ce discret « hôtel village », avec ses huit suites, ses cinq chalets, constitue l’annexe de grand luxe de l’hôtel Blizzard de Pierre Cerboneschi, sis sur l’avenue Olympique. Cette vaste demeure, avec ses beaux espaces, ses grands salons avec baies vitrées, son mobilier design, son mélange habile de bois et de verre impressionne.
La cerise sur le gâteau. La malicieuse cuisine néo-nippone enlevée avec verve par le chef Germain Arnaboldi, niçois d’origine, ancien élève du lycée Paul Augier, qui a notamment travaillé chez Joël Robuchon au Métropole de Monaco, aux côtés de Christophe Cussac, et qui mitonne là une cuisine d’inspiration japonaise avec les produits franco-nippons, mixant avec science des idées traditionnelles revisitées.
Ce qu’on trouve là ? King crab, curcuma et avocat, bar « au midi de campagne » et condiment iodé, ceviche de dorade et leche de coco, sole « furikake », noisette et hibiscus, mais aussi calamar, avocat grillé et vinaigrette miso, sans omettre la volaille de Bresse « Umami ».
En prime, on trouve là les desserts savants et légers de Yohan Marpot, ancien de l’atelier d’Edmond. Ainsi, les perles du Japon, avec noix de coco et pommes Granny Smith ou encore litchi, gingembre et riz soufflé. Comme les cocktails de la cheffe barman Camille Choquel, comme ce « White Sour », mixant Pisco, citron jaune, sirop de sucre, blanc d’oeuf, sauvignon blanc, Peychaud’s bitter.
Plus les vins et sakés choisis par un sommelier natif du Belarus, qui a notamment travaillé à Moscou au Turandot : chablis Forest Dauvissat, pinot grigio du Frioul de Livio Felluga ou saké Dassai. Voilà une halte amusante et fraîche pour un dépaysement de qualité.