Alcazar

Michael P., qui est le webmaster de ce blog, a un vieux faible pour l’Alcazar qu’il redécouvre pour nous. Donnons lui la parole.

La salle © Michael P.

Le quartier de l’Odéon grouille de restaurants en tous genre. Reste que beaucoup sont des pièges à touristes et il n’est guère évident de naviguer entre ces enseignes trompeuses. Certains se réfugient dans des adresses historiques – et inégales – comme le Procope, chez quelques étrangers de qualité (le nippon Azabu), chez les étoiles discrètes (le 21 de Paul Michelli) ou montantes tel L’Agapé Substance version David Toutain. Ma valeur sûre reste l’Alcazar.

Cette brasserie moderne (malgré ses quelques treize ans d’existence) de la rue Mazarine, est la création de Sir Terence Conran, qui lui a insufflé une personnalité unique, à Paris directement inspirée de ses créations londoniennes. Le décor chic et aéré ose les couleurs vives, contrastée et les mélanges métal/verre qui lui confère son cachet post-moderne. L’équipe mise en place par son lieutenant Michel Besmond possède, elle, des élégances british.

Fish & Chips © Michael P.

Côté cuisine, la carte, qui n’a que peu évolué depuis ses débuts, continue à jouer une partition de plats simples, un peu mode, mais bien vus, avec une touche de « world food » alerte, le tout réalisé avec constance et sérieux par une équipe rodée. Pour preuve, les tataki de saumon au gingembre, le céviche de Bar, avocat et mangue (un bonheur en plein été), le classique fish and chips, croquant à souhait et son vinaigre de malt, sans omettre la généreuse entrecôte rassise à pointe, tendre et juteuse.

Entrecote © Michael P.

Les desserts sont gourmands, si ce n’est copieux, et les formules-menus du midi et du soir permettent de rendre l’expérience assez raisonnable côté portefeuille. Testez aussi le brunch du weekend, décontracté et familiale avec ses deux formules (35 € et 18 € pour les enfants) qui contraste grandement avec l’autre avatar de l’établissement : la mezzanine et ses nuits musicales, souvent déjantées.