Chez Georges
« A Paris (17e), le plaisir est chez Georges »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Chez Georges © GP
La terrasse, le vrai décor de bistrot, le personnel en rondins – et qui sourit -, les plats de toujours – et l’ouverture tous les jours, y compris le dimanche soir: voilà l’adresse parfaite pour un retour à Paris. Il y a les macaronis farcis de truffe, céleri, foie gras, comme à la Grande Cascade, la maison mère, et puis tout le répertoire de la cuisine à l’ancienne.
Macaroni au foie gras et truffe © GP
Nous sommes là chez Georges « restaurateur depuis 1926 », autant dire chez les Menut, ces auvergnats bûcheurs, qui possèdent, entre autres, le voisin Ballon des Ternes et le proche Bellagio. Georges et Bertrand Menut ont su trouver le ton du lieu, et l’ont revu à neuf, avec ses boiseries, et à l’ancienne, sans lui faire perdre son âme, avec un personnel dynamique et qui y croit.
Gigot d’agneau et flageolets © GP
Du coup, on retrouve une nouvelle jeunesse avec le pâté en croûte « comme à Vieu », en l’honneur de Brillat-Savarin et de Lucien Tendret, la salade de gambas poêlés aux légumes croquants, les filets de bar rôtis au caviar d’aubergines, l’entrecôte avec ses vraies frites, l’andouille de chez Duval estampillé 5 A, comme le rituel gigot d’agneau (si fondant!) avec ses exquis flageolets – même si la présentation fait un peu plâtrée.
Profiteroles © GP
Un bon point aux desserts retrouvés: baba au rhum, profiteroles maison, avec une glace vanille splendide, une jolie pâte à choux, une sauce chocolat chaud à fondre. Plus une île flottante pour enfants sages. Avec ça, on boit le frais côte de brouilly de Paul Beaudet ou le gamay fruité de l’ami Marionnet. Bon, savoureux, parisien, éternel.
Service du vin © GP
