La Chebaudière
« Auray : retour à la Chebaudière »
François Demassard ? On vous avait parlé de ce chef modeste, qui offre le « bon coût » d’Auray, il y a près de quatre ans. Ce natif d’ici, qui a voyagé entre Lyon (chez Guy Lassausaie à Chasselay, chez les Bernachon côté chocolat), et le Morbihan (à Saint-Anne-d’Auray à l’Auberge Sainte-Anne de Jean-Luc Larvoir), avant de devenir le second de Thierry Seychelles au Roscanvec, a fait d’une table toute simple, mais fort soignée sur deux étages, face au stade du Loch, un lieu de qualité.
La déco a du charme, la cuisine frappe par sa justesse de ton et les produits locaux sont mis à contribution, assortis d’épices venus d’ailleurs, pour composer des mets de bon aloi et des menus de bon ton. Des exemples de ce qu’on trouve là ? Le maki de saumon label rouge, aux algues nori, limoncello, panais, cacao et betterave, l’œuf mollet bio avec sa poitrine basque grillée, châtaigne et clémentine, le retour de pêche (comme cette jolie lotte du jour) relevé de zaatar, amandes, dattes et huîtres sont fort bien faits.
On n’omet pas le suprême de poulet jaune en feuille de choux, noisettes et topinambours et bouillon de poule au foie gras, ni le bien joli financier aux noix, praliné, orange et girofle qui achèvent de donner envie de prendre ici pension. La look maison a été revu avec sobriété, la façade rafraîchie sans rien bouleverser. Voilà, à l’évidence, une petite maison complice.
Les produits sont vraiment mis à l’honneur cuisine très fine et recherchée un vrai régal une très bonne adresse