Bistrot Margaux
« Antibes : c’est Buzet qui est dans le vrai »
Une belle découverte antiboise signée de notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost…
Un intérieur riche en surprises, une terrasse cachée par des arcades de pierre, des plats classiques et intemporels, un personnel à l’écoute emmené par Delphine, la pétulante directrice, et un chef en or nommé Frédéric Buzet : c’est le Bistrot Margaux ouvert par Vincent Halby en 2019, avec un grand parking à proximité. Déjà à la tête de deux autres affaires, le Golden Beef Steak House situé sur les remparts de la vieille ville et la Brasserie Julien dans le Polygone Riviera à Cagnes-sur-Mer, Vincent a voulu glorifier ici sans chichi la bonne cuisine franco-française.
Celle-ci se découvre au gré d’ardoises disséminées aux quatre angles d’une salle qui ne manque pas de recoins. Dans une ambiance musicale qui reprend les refrains populaires de la chanson française, on partage des instants gourmands autour d’une bonne bouteille, comme cet exquis Château Les Crostes, côtes de Provence rouge 2018, tarifé sans excès.
Frédéric Buzet, qui a travaillé chez Joël Robuchon et Guy Martin à Paris, fut étoilé au Saint Paul de St Paul de Vence et dirigé les cuisines du Belles Rives à Juan les Pins, joue ici le registre de la simplicité bon enfant . Il y a le pâté en croûte façon Bernard (Bernard Tremel, le professeur de cuisine qui lui en avait enseigné la recette), le boudin noir aux pommes, l’os à moelle à la fleur de sel et pain grillé, le poireau vinaigrette, son œuf mimosa ou le croque madame au comté.
Le foie de veau poêlé, sauce échalote vinaigrée et lard grillé, comme l’andouillette de Troyes AAAAA grillée, sauce moutarde et des frites croustillantes comme on les aime ou encore les pieds de cochon panés à la moutarde indiquent que le registre canaille de la maison est tenu avec rigueur. Côté desserts, le choix est vaste. Mais l’omelette norvégienne flambée en salle au Grand Marnier met aisément tout le monde d’accord. Voilà un bistrot de qualité.
aucun probleme , et bravo pour votre article qui consacre un vrai chef , une cuisine du coeur faites par un homme de coeur .
Désolé Éric, vous avez complètement raison, je vais rectifier.
bonjour ! alors la je peux vous affirmer que le Bernard qui se cache derriere le pate en croute n est pas Bernard Loiseau . merci