Le Montagnard
« Saint-Martin-de-Belleville : la nouvelle jeunesse du Montagnard »
On se souvient qu’Eric Suchet, qui animait l’été le chalet d’alpage de » la Chasse »(devenue aujourd’hui la jolie ferme-auberge chez Pépé Nicolas), avait fait de l’ancienne écurie de ses grands-parents Nicolas et Joséphine, ornée de souvenirs, une table de bonne compagnie, cosy, chaleureuse et, évidemment, comme l’indique son nom et sa situation, montagnarde, avec son mobilier boisé, sa douce lumière et ses recoins cosys.
Eric, trop tôt disparu, a été remplacé par ses enfants, Lucie et Valentin, que relayent en salle la dynamique Géraldine, alerte à l’accueil comme au service, ainsi qu’en cuisine, le chef Adrien Morlet, formé par Martial Vuillemin chez Pépé Nicolas. On aime ici la simplicité très étudiée du lieu, l’attachement au terroir, le côté bon enfant de l’ambiance, comme les mets qui remettent à jour la grande tradition locale de la vallée et la Savoie en général.
Ainsi, la classique « paillasse bellevilloise », une galette de pommes de terre râpée façon darphin, à la raclette de chèvre de l’alpage (de pépé Nicolas, bien sûr), le pâté en croûte d’Adrien à la manière de l’expert du genre Daniel Gobet, la cocotte d’écrevisses et bisque du Léman, avec ses petits légumes d’hiver, coriandre et gingembre ou encore l’agneau fermier français en pastilla, avec ses patates douces, son jus d’agneau corsé parfumé au romarin.
Là dessus, on goûte d’excellents crus, souvent peu connus, de la Savoie montante, comme la Douce Noire « Respire » de Ludovic Archer ou la plus fameuse mondeuse de Jean-François Quénard à Chignin. Avant de craquer sur les jolis desserts comme le citron revisité avec pain de Genes citronné, crémeux et gel de citron, sablé noisette et meringue. Santé à tous et vive la Savoie gourmande!
Merci pour cette visite qui donne envie d’aller découvrir très vite !