Le Fitz Roy
« Val Thorens : le renouveau du Fitz Roy »
Racheté par le groupe Beaumier avec ses investisseurs US, sa décoratrice américaine, Kitty Charles, le Fitz Roy qui fut jadis, au temps des Loubet, le Relais & Châteaux de la station, connaît une vie neuve. Les chambres ont subi un coup de jeune mais dans des camaïeux de gris d’une rare discrétion. Les nouveaux salons sont clairs et cosys, le spa avec piscine a du chic et, comme un bonheur ne vient jamais seul, sa table monte en gamme sans jouer pour autant les prix stratosphériques et l’ambition démesurée.
Aux commandes des fourneaux, le chef José Bailly, breton de Plougasnou dans le Nord Finistère, passé, excusez du peu, chez son compatriote Passard à l’Arpège, comme chez le MOF Jean-Yves Leuranguer au Fouquet’s, avant de fréquenter La Vague d’Or avec Arnaud Donckele, fut un temps le second de la Bastide Saint-Tropez. L’été, il est aux Roches Rouges de Saint-Raphaël, tandis que l’hiver il joue ici une partition fine, légère, séductrice.
Ainsi, le pressé de foie gras à la noix de Grenoble et gelée de coing, l’oeuf parfait de plein air en meurette, la délicate truite de la pisciculture Petit, jardinière de légumes à la sauce Nantua, la belle côte de veau de la Chartreuse, champignons , truffes et racines de panais, sans omettre, en dessert, la variation pâtissière et glacée sur le miel et la clémentine.
On boit là dessus le « Silice » du domaine des Ardoisières, en se disant que la vie au Fitz-Roy a du bon.