Le Bistrot du Soldat
« Phalsbourg : un bistrot formidable ! »
C’était le Soldat de l’An 2 de Georges Schmitt. C’est devenu un lieu double : Bistrot du Soldat, installé avec ses neuves tables en bois dans l’ancienne grange historique de la demeure sur deux étages, Table de l’An 2, gastronomique et raffiné, avec ses produits de luxe dans la partie droite, plus récente, mixant l’ancien et le contemporain à la fois, tous deux sous la houlette du MOF 2000, Philippe Jego qui fut le premier MOF d’Alsace à la Cassolette de Schweighouse-sur-Moder.
On a suivi depuis un quart de siècle toutes les évolutions de cet ancien lieutenant de Michel Husser à Marlenheim, qui fut chef à la Clairière de la Petite Pierre, gagnant les étoiles sur la Côte d’Azur, côté Cap d’Antibes, chez Gilbert Irondelle, à l’Impérial Garoupe, puis avec les Ferrante aux Pêcheurs à Antibes. On le retrouva ensuite dans le Grand Est chez Julien à Fouday et on l’oublie pas un peu quand il fila à la Dame de Fer, au château de Wendel, à Hayange, sans omettre quelques détours à Kyoto (à la réplique de la Tour d’Argent) et au Benalup près de Cadix en Espagne (pour le FairPlay Golf Hôtel & Spa).
Au Bistrot, ce sacré professionnel qui sait tout faire indique qu’il a bien compris l’adage selon lequel « qui peut le plus peut le moins« . Sa version à lui de la cuisine bistrot? Du grand art bourgeois, avec des mets d’exception sur le mode régional, des préparations fines, soignées qui donnent l’occasion au jeune service mené par le talentueux Bryan Aubry de réaliser de beaux exercices de style au guéridon, comme ces escargots en cocotte lutée avec leur aérien feuilletage et leur boulgour aux champignons qui vaudraient à eux seuls le voyage ici même.
Mais les mini-tartes flambées traditionnelles, le foie gras aux mirabelles, la tête de veau aux deux sauces (vinaigrette et gribiche) dite « comme à Paris », servie avec ses pommes de terre nouvelles, le jarret et pied de porc en crépinette au chou, la bouchée à la reine aux quenelles et spaëtzle qui donnent déjà envie de revenir, sont tout bonnement des chefs d’oeuvre d’art populaire. On boucle la boucle avec le parfait glacé au marc de gewurztraminer.
Et on adresse un coup de chapeau aux vins régionaux qui rappellent qu’on est bien en Lorraine, avec le vif blanc auxerrois Lacey de Moselle du domaine Maujard-Weinsberg à Marange-Silvange comme le rubicond pinot noir les clos des Molozay au Chateau de Vaux. Vive la Lorraine gourmande fêtée ici avec éclat!
nous avons mangé aujourd’hui 9janvier à l’occasion de mon anniversaire.
C’était excellent
à recommander
Bravo au chef et au personnel
HEUREUX DE CETTE CONTINUITÉ pour l’ami Georges qui comme son voisin jean-claude Schneider à Saarguemines ( là son fils stéphane . . . ; clin d’oeil à sa maman Simone , sa soeur Sophie . . . ) ; bonne chance au très compétent Philippe Jégo ; bon repos bin mérité dans ce magnifike Fouday chez la bella familia et ses très beaux atouts .
À noter que le numéro de téléphone n’est pas le bon.
Le voici 03 72 60 02 66