Le Cheval Blanc
« Niedersteinbach: retour à la vieille Alsace »
Mme Zinck et les amuse-gueule © GP
Une halte au Cheval Blanc de Niedersteinbach, c’est un retour gagnant à la vieille Alsace. Nous voilà au pied de la couronne de châteaux forts qui marquent l’extrême pointe septentrionale des Vosges du Nord, séparant un bout de la France sylvestre du Palatinat. La contrée est riche de belles demeures, connues et même célèbres: Anthon à Obersteinbach, Cheval Blanc à Lembach et, non loin, Arnsbourg à Baerenthal et le Cygne à Gundershoffen. Si on traçait un cercle au compas passant les bonnes tables d’ici au tamis, on se rendrait compte de la densité de lieux de qualité ici présente.
La façade © GP
C’est là une sorte d’Alsace dans l’Alsace, avec ses demeures à colombage, ses auberges accortes, ses chambres cossues, ses menus bien vus. Les Zink qui tiennent le Cheval Blanc avec fidélité ne jouent pas dans la cour(se) des étoiles, mais se contentent d’offrir le meilleur rapport qualité prix possible. D’où ces salles pleines et heureuses de dîneurs gourmands, avec cet accueil gracieux, ces plats généreux et présentés avec un soin extrême. La maison, même au coeur de l’été, fait quasiment complet au déjeuner, à l’heure où les Alpes Maritimes et le Var ferment leur belles tables.
Terrine de lapereau au foie gras © GP
Ce qu’on cherche là? La gentillesse, la chaleur, la sincérité, la vérité. Avec un groupe d’amis, nous avons joué là les Ami Fritz façon Erckmann-Chatrian, piochant dans les menus comme dans la carte ce qui pouvait plaire à tous. La terrine de lapereau de « Mamama Louise » avec foie gras escalopé et fine pâte à brick, la quenelle de brochet, comme chez Nandron, jadis à Lyon, la truite arc en ciel au bleu ou poêlée avec sa sauce hollandaise, son beurre fondu ou sa fine sauce crémée au riesling, le médaillon de biche avec ses käseknepfle, ses airelles, sa compote de fruits, sa mousse de marron, sa purée de céleri composent là une symphonie heureuse.
Quenelle de brochet comme chez Nandron © GP
Là dessus, les meilleurs crus d’Alsace et de Bourgogne, tarifés sans outrance (Michel Zinck, le chef, fit jadis ses classes chez Blanc à Vonnas et Lameloise à Chagny et la carte des vins s’en ressent) font des escortes heureuses. Muscat ou gewurztraminer Goldert de Zinck à Eguisheim, riesling Clos Saint-Hune 2000 grandiose et iodé sur les poissons signé Trimbach (François Wilhelm, le directeur commercial de la maison de Ribeauvillé depuis 40 ans, était avec nous), corton de chez Faivelay jouaient les compagnons notables ou, comme dit, René Char, des peintres par rapport aux poètes, les « alliés substantiels ».
Le service des truites © GP
On y ajoute encore un chariot de desserts avec des pâtisseries fruitées (exquise tarte aux premières mirabelles) ou chocolatées (tarte, entremet, fondant de talent, plus des douceurs faites maison comme un vacherin glacé très Vieille Alsace revu au goût du jour. Le service garde le sourire, l’accueil des dames Zinck a du charme et de la prestance, le coup d’oeil de papa Charles dans toutes salles, y compris la petite, à l’entrée, qui sert le plat du jour à 7,50 €, est omniprésent.
Noisettes de biche © GP
Bref, comme dit l’adage, « quoi que l’on dise et quoi que l’on fasse, on changera plutôt le coeur de place que de changer la vieille Alsace »…
Vacherin glacé © GP
Un superbe endroit une belle maison des proprietAires et du personnel chaleureux, competents, a l ecoute une cuisine delicieuse. Nous y revenons regulierement et nous y reviendrons toujours. A ne surtout pas rater.
Je pense pareil
Je suis ravi de découvrir mon avis dans la rubrique de Gilles Pudlowski ,je le remercie…toujours au Gabon….Je serais à nouveau à ce très bon restaurant dans deux semaines, la réservation est déjà faite.Au plaisir de nous relire peut-être.
Charles Nies
A chaque retour d’Afrique le Gabon profond j’invite régulièrement toute ma famille nombreuse frères, soeur, belles soeurs et beau frère, autour de cette très bonne table avec pour moi plutôt un accueil familial…animé par la « patronne » et très bien secondé par sa belle fille « Gaby », avec son mari et le « patron qui nous trouve toujours du bon gibier digne de nos antilopes et sangliers d’Afrique. N’oublions pas toute l’équipe en cuisine et le sommelier assisté avec un jeune personnel de salle……avez vous apprécierez…le chariot de dessert….sans oublier les truites au bleu (pauvres petites bêtes).
Encore une foi bravo a ces vrais professionnels du terroir « Alsacien donc a Noel 2014 ….charles Nies
Petits belges cela fait +/- 10 ans que nous y allons une fois l’an et parfois au réveillon de Noel.
Toujours bien reçu,nourriture de qualité et grande gentillesse .A recommander d’ailleurs la semaine dernière nous y étions
encore nous,pour vous dire que se fut exellent comme toujours ,et en reprenant des plats connus depuis un moment,rien n a change le gout reste le meme.Toujours un grand plaisir d y revenir,merci a toute l equipe qui nous font passer un bon moment
Nous y allons aux grandes occasions et jamais decu.La bonne cuisine a l ancienne avec toujours un accueil des plus chaleureux.france et guy
il me semble que la quenelle de brochet de Nandron etait servi dans une sauce nantua et dresser dans un poellon en cuivre.j’en ai asser envoyé lorsque j’etais comis dans ce restaurant(quai jean moulin)
J ai récemment eue l occasion de déjeuner dans ce restaurant que j ai trouver très agréable , le serveur jeune mais très sympa fut remplacer au cours du repas par une dame plus âgée mais toute aussi agréable , Le repas bien que ce fut une formule internet était succulent très bien présenté ! Je le recommande !! 🙂
Bonjour
le resto est bien, mais aucun respect pour l’environnement ! A deux pas, leur décharge »verte » accueille aussi leurs déchets plastiques et ils y brûlent de tout !!
Bravo !
F. J.
bonsoir, je travail dans ce restaurant comme cuisinier, j’aime travailler là bas !
D’accord, cher maître!
quoi que l’on dise… avec un espace entre « quoi » et « que »…
Serait-ce trop demander ??