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Le Brillat

« Le Brillat selon Alain (Paris 17e) »

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Article du 23 juillet 2011

Alain Neyman, l’arbitre des élégances culinaires des Restos.com, nous livre sa dernière découverte parisienne. Ecoutons-le.

La façade © Alain Neyman

Exit Meating – dont Emile Cotte, le chef, est parti pour l’Angle du Faubourg. On n’a pas oublié qu’ici Jean-Pierre Vigato prit son envol pour la gloire et fit briller les deux étoiles de son Apicius désormais transféré dans le très chic 8e arrondissement. Fabien Jaillet et Alexandre Baizet, qui possèdent la Terrasse 17e face à la mairie du même arrondissement, ont imaginé en lieu et place une table neuve, drôle, moderne, colorée avec ses fresques sur le thème des papillons, ses fauteuils contemporains, sa verrière qui laisse passer la lumière du jour

Le décor © Alain Neyman

C’est vif et gai. L’accueil souriant de Lisa, que relayent Etienne et Samira, met tout de suite à l’aise. 

En cuisine, l’efficace François Gorlier réalise une partition de tradition classique, ne cherchant pas midi à quatorze heures et faisant une large place aux propositions de boeuf « Black Angus ». Sa carte est alerte, voire passe partout, mais elle a surtout soin de faire plaisir à tous.

Déclinaison autour du melon © Alain Neyman

Ainsi avec le tartare de saumon bio aux algues fraîches, la jolie et fraîche déclinaison autour du melon (velouté, sorbet et salade), fort bien vue pour l’été, les croustillants de gambas et basilic sauce curry-coco, le foie gras de canard des Landes mi-cuit, la salade Caesar faite dans les règles, le pavé de thon en aller-retour avec sa compotée de tomate et gingembre, le filet de bar cuit à l’unilatéral. Ou encore le risotto aux truffes, les médaillons de veau rôtis aux girolles, l’entrecôte de Black Angus de 500g avec de fines pommes frites sans omettre le filet de boeuf.

 N’en jetez plus, direz-vous! C’est bien fait, appétissant, sans excessive prétention.

Médaillon de veau aux girolles © Alain Neyman

On ne loupe pas le moment des fromages et on se laisse tenter par la tomme de brebis AOP Ossau Iraty et sa confiture de cerises noires ou l’excellent Brillat Savarin dont la présence s’impose ici comme évidence.

 Pour le dessert, le sablé aux fraises crème légère vanille et coulis de fraise, la rafraîchissante tarte citron surmontée de son sorbet agrumes au Campari, comme le moelleux au chocolat coeur pistache ou le riz au lait caramel au beurre salé font des choses plus ou moins légères, toujours gourmandes, propres à vous faire retomber enfance. Un détail: il n’y a pas encore de savarin au Brillat, mais on y pense…

Tarte au citron et sorbet agrumes © Alain Neyman

Le Brillat

122, avenue de Villiers
Paris 17e
Tél. 01 43 80 10 10
Menus : 27 (déj.) €
Carte : 55 €
Horaires : Jusqu'à 22h30 (bar jusqu'à 2h du matin)
Fermeture hebdo. : Dimanche
Métro(s) proche(s) : Péreire

A propos de cet article

Publié le 23 juillet 2011 par

Le Brillat” : 2 avis

  • PierreDeLaLune

    Fini le Brillat n’existe plus.
    Il est remplacé par un mauvais restaurant italien « Fame Da Lupo ».
    Bouffe industrielle sans saveur et très chère.
    Passez votre chemin

  • J’y vais demain soir à suivre

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Le Brillat